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05/10/2011

De la fable de Melville à celle des philosophes - Olivier Chelzen

"Ce livre, contenant peut-être ce qui a été écrit de plus beau sur Bartleby, appartient à une époque marquée par des auteurs qui, à leur apogée dans les années 1970, écrivent de façon indistinctement philosophique et littéraire, en tentant d’échapper à l’imposant modèle constitué par le discours scientifique. On peut donc aisément comprendre pourquoi la nouvelle de Melville, dans le défi qu’elle semble lancer à la logique du tiers exclu, les a littéralement fascinés. Malheureusement, ce temps est bel et bien révolu, selon G. Berkman, et les écrivains qui s’intéressent à Bartleby aujourd’hui ne goûtent plus aux joies de l’interprétation sans fin où le concept et la fable s’entre-répondent : le pauvre scribe est le plus souvent réduit à une plate caricature de nature publicitaire, et sa fameuse formule à un simple slogan. Que le traitement réservé à une figure littéraire soit révélatrice de l’esprit du temps, c’est aussi ce que L’effet Bartleby a pour but de faire apparaître."

par Olivier Chelzen Intégral :

http://www.laviedesidees.fr/Bartleby-le-prefere-des.html

09:00 Publié dans Analyse | Lien permanent | Commentaires (0)

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