Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/08/2011

Le proverbe en question

Un petit extrait de Cœur solide qui vient remettre les pendules à l’heure au sujet de l’image du zébu maigre, évoquée dans le proverbe : le zébu maigre n’est pas léché par ses congénères. Le proverbe exprime en général la perception intellectuelle d’un certain état de chose, de la part d’un observateur plus ou moins avisé ; ce qu’il révèle de son auteur, de sa vision des choses, le degré avec lequel appréhender ce qui est dit, les indices comme le ton à relever pour déceler les intentions réelles, les malentendus qui peuvent découler d’une interprétation au pied de la lettre, tout cela vaut la peine qu’on y prête attention. Le proverbe du zébu n’est démenti aujourd’hui à mes yeux que sur le plan littéral qui ne fait plus sens. Les constatations médicales ne contredisent pas hélas la métaphore sur sa signification à propos du rejet du pauvre. L’extrait :

 " Il fut un temps où l’embonpoint, voire l’obésité, était un symbole de réussite sociale, de santé, de séduction et de fertilité. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la minceur était synonyme de maladie ou de maigres revenus. Même dans le domaine de l’assurance vie, la grosseur était considérée comme une forme de protection contre la maladie.

Qu’en est-il aujourd’hui ? L’obésité est devenue un problème de santé publique : elle touche toutes les tranches d’âge et tous les milieux socioculturels et professionnels […] l’obésité est considérée comme une épidémie par l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Dans le monde, 300 millions d’adultes sont en surcharge pondérale ; la majeure partie d’entre eux souffrent de pathologies liées à leur poids. Le tiers des personnes en surpoids vivent dans des pays en développement." P. 24 de Cœur solide Édition de France Loisirs, Paris.

08:19 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.