25/08/2011
Les infos
Reconnexion aux infos tout à l’heure ; il faut savoir se ménager, je me suis donc contentée d’un documentaire sur les amphibiens qui passait sur la 5, vers 11 heures. « Tout doux » en somme mais en fait, c’était édifiant. Les scientifiques abordaient, entre autre, avec leur logique habituelle, la question de l’identité sexuelle chez les amphibiens qu’ils étudient en tant que baromètre du niveau de pollution environnemental. On y a montré un amphibien génétiquement mâle portant des œufs dans ses testicules. À cause d’une substance polluante, l’animal était en train de changer de sexe et le scientifique avouait qu’il ne savait plus s’il fallait dire il ou elle en parlant du singulier sujet en question. J’avais vaguement abordé dans une note récente la question des tenues vestimentaires etc.qui semblent déterminer le degré de féminité ou pas dans la perception qu’on en a aujourd’hui. J’y ai repensé quand le scientifique a déclaré tout net à propos d’un autre ranidé en difficulté « Il est génétiquement mâle, il ne devrait donc pas se comporter comme une femelle. » Chez les amphibiens ces questions d’identité sexuelle floue ne ressortent évidemment pas d’une perception des choses et d’eux-mêmes, encore moins d’un choix quelconque, mais sont dues aux perturbations causées par la pollution de l’eau, leur habitat. Les lentilles d’eau qui se compactent à la surface des rivières, les algues envahissantes sont des indices de fortes pollution concernant les rejets de pesticides, engrais chimique, de fosses septique contenant des résidus de médicaments etc. Les amphibiens, dans leur manière d’évoluer, de résister ou pas renseignent les scientifiques sur ce qui est à craindre pour les hommes. Ne ménageons pas nos efforts pour une planète plus propre, voilà leur message en substance. Merci les scientifiques pour ce travail !
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