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03/03/2011

le Bouquet de tulipes

Ce matin je me suis offert un bouquet de tulipes jaunes : je me devais bien ça, car cet après-midi, j'enclenche sur une séance d'hyper activité  manuelle : je cire l'escalier, je nettoie à fond les grandes vitres de la porte-fenêtre, surtout celles du bas, barbouillées de traces de pattes de chat, en même pas une semaine (mes chats ont la fibre artistique, je gribouille, eux barbouillent),  ensuite je lave à grande eau quelques portes de l'étage du bas. Une fois tout ça terminé, je file  à la cuisine où je confectionne quelques biscuits, sans oublier de mitonner une petite soupe. J'ai donc largement mérité mon bouquet de tulipes. Je n'avais même pas à me justifier, d'ailleurs ... d'autant que la radio aidant, je pourrai méditer sur quelque sujet d'importance en accomplisssant ces modestes besognes.

15:57 : je fais une pause, je n'en peux plus. La lombargite me guette. J'écoute toujours la radio, une émission sur le Paris Arabe ; en clair ces citoyens essaient  semble-t-il de légitimer leur place, donnant presque l'impression qu'il n'y en a pas pour tout le monde, ce qui est un peu angoissant tout de même ; bien sûr on parle des cicatrices de guerre, mais pas seulement, chacun fait ce qu'il peut en tant qu'artiste, en tant que etc. ... de toute façon tous autant que nous sommes avons le droit d'exister où que nous nous trouvions sans avoir à nous justifier... ce serait un comble ! Pire même, le signe que nous ne serions pas loin d'une société fasciste. 

J'entends maintenant la musique que diffuse Monsieur Lodéon, pas si mal après les affres du racisme dont il était question dans l'émission précédente : c'est rassérénant. Bon,  je finis mon thé et après... Je déboucherai le flacon de cire,  drogue douce de la ménagère, un peu aphrodisiaque la cire, je vous assure. J'ai procédé dans le désordre, tout à l'heure, une fois sur le "chantier", j'ai commencé par le plus dur : l'effaçage à grande eau de l'oeuvre picturale des chats. Les carreaux sont maintenant tellement transparents qu'il vaudrait mieux me dépêcher de remettre les rideaux avant l'accident aviaire ... vous avez entendu parler je suppose de ces oiseaux qui se brisent la nuque à cause du trop plein de zèle de certains laveurs de vitres ...

 Haut les coeurs et à demain ...   

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