09/02/2009
Le mot du jour
À propos du mot crypter, j’ai lu cette chose étonnante : "Mot "à bannir", qui n’a pas "de raison d’être" ". Je me permets de dire ici sur mon ami blog, espace sécurisé s’il en est, que vouloir se dépouiller si péremptoirement d’un mot prête à se poser des questions sur les motivations réelles des censeurs. Terme à ce point suspect sous certains aspects qu’il risque le bannissement, rends-toi compte. Mes sources : « ... Il apparaît donc que mis au regard du couple chiffrer/déchiffrer et du sens du mot « décrypter », le terme « crypter » n'a pas de raison d'être (l’Académie française précise que le mot est à bannir et celui-ci ne figure pas dans son dictionnaire), en tout cas pas dans le sens où on le trouve en général utilisé. » (Wikipédia). On ne le trouverait que dans le sens mathématique du terme.
Dans les dictionnaires hexagonaux, crypter signifie en gros le travestissement d’un écrit à l‘aide d‘une technique de codage pour le rendre inintelligible. Le sens déplairait-il aux Académiciens, comme impossible n’est pas français ?
Mis sur un plan autre que comptable et/ou falsificateur pour la mauvaise cause, dans le contexte de la deuxième guerre mondiale pour être précise, le mot prendrait alors définitivement une connotation toute positive, suffisamment heureusement pour qu’on le laisse tranquille.
Au Québec pas de problème, sa définition portant seulement sur la comptabilité est tout le contraire d’un brouillage de piste : « … Toutefois, l'Office québécois de la langue française intègre « crypter » au sens de « chiffrer » dans son Grand dictionnaire terminologique … ».
Pesez les mots quand même, comptables québécois, ne dites pas à des homologues hexagonaux que vous avez crypté les pertes de votre entreprise sans avoir évalué la portée de crypter hors territoire québécois. Un mot sulfureux côté chiffres par ici.
Salut donc aux bons entendeurs.
12:54 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
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