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12/10/2008

Note sur le roman de Beckett

De retour chez lui, Moran trouve la maison désertée à ses yeux parce que abeilles et poules sont mortes, de plus Marthe la cuisinière est partie. Quant à son fils qui semble dormir dans un coin de la maison, il n’y prête pas attention, il le dérangerait plutôt. Bien que bouleversé par son expérience Moran qui n’a pas reconnu Molloy quand il s’est présenté à lui, mais lui a donné un morceau de pain, qui a tué un agent qui venait aux renseignements, un de ceux en qui il se reconnaît pourtant, tient quand même essentiellement à rédiger le rapport destiné à Youdi, le commanditaire de cette étrange mission. Il n’a donc pas autant changé qu’il n’y paraît. L’histoire se prolonge avec probablement le fils de Moran, dont Beckett ne prononce pas le nom. Cet expulsé, clochardisé par la société bien-pensante, Beckett le décrit ainsi « dehors jusque chez les morts », mais vivant. Un livre inoubliable.

06:24 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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