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29/03/2008

Au jardin

Jardiner mon garçon, c’est quelquefois apprendre aussi à perdre. Qui sait pourquoi mon deuxième plant de rosier ne veut pas démarrer, laisse tristement pendre ses petites feuilles malgré la pluie qui désoiffe à souhait et la terre de même qualité que celle de la butte ou un autre rosier s’épanouit pleinement ? Ils sont à quelques mètres l’un de l’autre, l’exposition à la lumière ne diffère donc pas trop. Ils n’ont pas été plantés à la même période d’accord, mais je ne pense pas que les végétaux soient aussi lunatiques qu’on le dit. Alors ? Se consoler avec les autres plantes en bonne forme, le mimo entre autres, qui prend de l’envergure en sortant alternativement des petites branches sur d’autres branches pas beaucoup plus grandes. Le framboisier qui a l’air de bien s’adapter etc. Réfléchir à ce que je pourrais mettre à la place du petit rosier, si vraiment il ne se décide pas à vivre. De la bruyère tiens, qui le remplacerait juste sur le plan géographique mais serait quand même très appréciée. Il reste qu’on apprend quand même à perdre. Si j’entrevoyais une petite feuille de ce  rosier se redresser, quelle leçon de vie ce serait ! Dans l’autre cas, il restera un  regret, une autre leçon, de perte celle-là ou de vie faite de manques. Petits ou grands, plus ou moins douloureux. En somme, et sans être fataliste, il faut aussi le savoir perdre pour vivre, parole de jardinier. 

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