Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/03/2008

À suivre

« Les interactions entre philosophie et sciences sociales sont depuis longtemps teintées d’une certaine ambiguïté. Entre fascination et répulsion, entre échange et stigmatisation réciproque, ces deux modes de réflexion sur la nature du social (même si l’objet de la philosophie ne s’y réduit pas) se sont depuis deux siècles largement entrecroisés sans toujours vouloir assumer tout ce qui continuait à les rapprocher, et ce même depuis la tentation d’émancipation positiviste menée par Émile Durkheim. » 

"On peut également noter la récurrence de la question normative de la demande "juste" et "justifiée" de reconnaissance : les revendications des groupes sociaux pour l’acceptation de la légitimité des identités dont ils se réclament, et des valeurs sur lesquelles ces dernières peuvent s’appuyer, ne va pas sans poser de problèmes pour la démocratie : peut-on tout reconnaître sous prétexte de satisfaire aux demandes identitaires les plus variées ? Certainement non. Mais quels sont les critères justes de démarcation des demandes de reconnaissance légitimes de celles qui ne le sont pas ? Et comment faire en sorte que ces dispositifs de jugement ne reconduisent pas de façon insidieuse les monopoles de qualification positive des demandes jugées légitimes, monopoles fondés sur des attributions et des positionnements sociaux plutôt que sur des critères éthiques universels ?"

À suivre, ici

06:17 Publié dans Site | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.