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30/01/2008

lecture de Madame Bovary

Randonnée quelque peu écourtée à cause du mauvais temps, ce qui m’a donné l’occasion de presque terminer la relecture de Bovary. Sa condition est ardue, comme chacun sait. L’ambition sociale de la femme à l’époque ne pouvait se réaliser que dans un mariage, le statut de l‘homme se répercutant sur l’épouse. Les illusions romanesques étaient alors particulièrement fortes : Madame Bovary ne remet jamais en question son idée du bonheur, ne se défie d’aucun cliché et se retrouve livrée à ses démons, en situation de totale dépendance. L’humour, la dérision ne peuvent pas émerger dans un tel contexte, aucun recul donc et la voilà manipulée, dépossédée d’elle-même, dans un avilissement qui la conduit au suicide.

Les choses ont-elles autant changé qu’on le dit de nos jours ?

Certaines sitcoms me donnent l'impression que non.

16:42 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

L'époque actuelle est très difficile pour tous les jeunes, mais les femmes ont encore plus de pression, surtout les mères.

Écrit par : Sophie | 30/01/2008

Les livres sont en général des miroirs de la société.
Maîtriser son destin c'est donner du sens ; c'est parce qu'elle ne contrôle plus rien de sa vie qu'elle plonge dans la folie. Elle est devenue progressivement une sorte de marionnette désarticulée.

Écrit par : mimi | 30/01/2008

Le roman de Flaubert aborde certes des sujets ou préoccupations toujours d'actualité, mais décrits avec plus de talents que ce que l'on peut trouver dans les sitcoms. C'est sans doute cette touche qui permet à des oeuvres du XIXème siècle de durer et de paraître si contemporaines.

Écrit par : Patrick S. VAST | 30/01/2008

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