13/01/2008
Géographie
"Thème fédérateur du Congrès Tunis 2008, la construction territoriale mettra en relief la dimension opérationnelle de la géographie. En incitant les géographes à dépasser la seule analyse du territoire, la géographie confirmera son statut de science du projet social. Agir et participer à la construction ou plutôt à la re-construction des territoires constituent une dimension essentielle de la posture intellectuelle du géographe."
Le terme «territoire» désigne l’ensemble des échelles géographiques appropriées (du local au global, en passant par les niveaux régional, national et supranational) qui servent de cadre de vie, de référence, d’activité et d’action de l’homme. Le territoire constitue, dans son sens général, le champ privilégié de la science géographique : il lui donne à la fois son unité et son statut. Traiter du territoire, c’est aussi tenir compte du rapport de la société à son espace et mettre en relief l’apport et la spécificité de la géographie.
Le territoire se fait progressivement avant l’habitant et avec lui. Mais il est surtout une construction continue, le résultat d’un long processus historique. Il demeure toujours à re-construire dans le sens d’une maîtrise accrue et d’une organisation spatiale plus efficace et viable pour les générations futures. Si les territoires sont des enjeux pour le présent, ils le sont surtout pour le futur.
"La construction territoriale est de plus en plus une œuvre collective. En effet, le monde est devenu un village transformé par la diffusion des nouvelles technologies de la communication et de l’information (NTIC) d’un côté, et la mondialisation grandissante de l’autre. Dans ce contexte, un acteur, quels que soient son poids et sa légitimité, ne peut plus construire et organiser à lui seul le territoire, il le fait en collectivité.
Cette construction collective concerne les acteurs internes comme les acteurs extérieurs. Dans le monde actuel, la vie de chacun est déterminée de plus en plus par l’action de l’autre. La question de la gouvernance se pose tant à l’échelle locale qu’à l’échelle nationale et mondiale. Elle gagne alors en complexité et aboutit à des dérèglements et des interférences, qui se manifestent par exemple par l’ampleur des phénomènes spontanés et par l’émergence du droit d’ingérence."
Le lien.
18:05 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (0)
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