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23/12/2007

La SF

Actusf : Une question évidente : comment est né l’univers des Oiseaux de lumière qui semble daté de quelques années ?

Jean-Marc Ligny : Il est né au début des années 80 devant une exposition de vaisseaux spatiaux et de scènes "extraterrestres" mises en espace par Jacques Lelut. C’était des maquettes de toute beauté, construites uniquement avec de la récup, avec des éclairages, des hologrammes, une ambiance sonore, etc. L’expo a pas mal tourné, notamment dans un train, et sur des péniches. Sous chaque maquette était affiché un petit texte de présentation, un embryon d’histoire. Mon imaginaire s’est emparé de ça et a bâti autour, peu à peu, tout l’univers des Chroniques des Nouveaux Mondes… J’ai rencontré Mandy à une autre expo de Lelut (qui présentait cette fois des androïdes). Comme il a été pareillement séduit, il s’est facilement intégré à mon univers… dont on a poursuivi le développement, je dirais "à temps perdu" (mais pas tant que ça) sur des années.

Actusf : : Par rapport à certains de vos romans (je pense à Jihad ou Inner City), Les oiseaux de lumière est plutôt optimiste. C’était une volonté dès le départ ?

Jean-Marc Ligny : Tout à fait. Il faut déjà être sacrément optimiste pour croire à l’exploration spatiale par des vaisseaux habités, du moins dans un avenir envisageable. En outre, je présente une humanité globalement pacifiée (même si des conflits et tensions demeurent), sous la houlette de deux races infiniment supérieures et suprêmement puissantes mais non agressives. Le fait est qu’il n’y a pas de morts ni de violence dans Les Oiseaux de Lumière… Je crois encore en l’humanité, à long terme.

 

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