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12/12/2007

Le regard

0d19f86de0e96c94213d5b9ca58c1706.jpgOn pourrait presque les écouter les yeux fermés à l’évocation d’une toile, pour mieux la voir…

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 "Hodler est venu à la peinture dès son plus jeune âge. Fils d'une famille modeste, il commence par travailler pour un peintre de vues alpestres de Thoune avant de rejoindre Genève pour vivre de son art. Ses premiers tableaux, très réalistes, ne sont pas du goût de ses compatriotes. Paris, par contre, l'encense en 1891 pour son tableau "La nuit". L'artiste, en prise avec la mort, y apparaît nu, entouré de couples de dormeurs enlacés tout aussi dénudés. Composition symétrique, horizontale, absence de perspective, décor simplifié... cette toile -exceptionnellement prêtée par la Suisse dont elle n'était encore jamais sortie - s'impose d'emblée comme un manifeste de la peinture de Hodler.

On retrouve ce même sens de la symétrie dans les portraits ou les paysages de l'artiste, d'une beauté à couper le souffle. Ce dernier y exalte la communion entre l'homme et la nature. Coloriste de génie, Hodler joue sur les reflets dans l'eau du lac, laissant apparaître derrière un brouillard informe et immatériel des bleus ou des verts éclatants. Il flirte aussi avec l'abstraction, sans pour autant sauter le pas, annonçant ainsi les maîtres à venir. "

 

 

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