19/07/2007
Pensées
L’article d’aujourd'hui est de Yannick Rolandeau. Il y est question de l’art tel qu’il est communément appréhendé de nos jours, et des écrivains Cioran et Kundera. En voici un extrait :
Cioran nous en indique plus. Dans son remarquable « Précis de décomposition », il écrit : « En elle-même toute idée est neutre, ou devrait l’être; mais l’homme l’anime, y projette ses flammes et ses démences; impure, transformée en croyance, elle s’insère dans le temps, prend figure d’événement : le passage de la logique à l’épilepsie est consommé … Ainsi naissent les idéologies, les doctrines, et les farces sanglantes. (…)Sa puissance d’adorer (de l’homme) est responsable de tous ses crimes : celui qui aime indûment un dieu, contraint les autres à l’aimer, en attendant de les exterminer s’ils s’y refusent. Point d’intolérance, d’intransigeance idéologique ou de prosélytisme qui ne révèlent le fond bestial de l’enthousiasme. Que l’homme perde sa faculté d’indifférence : il devient un assassin virtuel; qu’il transforme son idée en dieu : les conséquences en sont incalculables. On ne tue qu’au nom d’un dieu ou de ses contrefaçons.
Cliquez ici pour en savoir plus
Critique d’un roman de Kundera :
Le Magazine Littéraire - Pierre Lepape (Mai 2005)
'Le Rideau offre une histoire du roman qui est à la fois continue et formée d'une multitude interactive d'histoires particulières. On aura évidemment compris que l'apparent désordre du livre implique, pour qu'il ne tourne pas en poussière, une rigoureuse composition de sa matière, avec ses mouvements solidement marqués, ses thèmes, exposés, [... ] la multiplicité et la répartition de ses rythmes, le jeu des échos.
La musique adoucit les moeurs, écoutez cette jolie chanson en cliquant là et à samedi !
23:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.