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20/06/2008

Wake Up Boo !

 

The Boo Bradley Ici

Hilary Duff : Wake Up 

 

19/06/2008

Robert Coover

"J'ai lu bien sûr ces critiques français des années 1940 et 1950 qui avaient su percevoir dans ces films l'envers peu reluisant de l'Amérique décrite par Hollywood. Les auteurs de ces films n'étaient pas prisonniers d'impératifs commerciaux : la modestie de ces productions leur permettait de prendre des risques impensables dans d'autres genres, et notamment de remettre en question l'optimisme ambiant, de suggérer que notre victoire dans la Seconde Guerre mondiale ne faisait pas forcément de nous des héros, que le pouvoir était peut-être corrompu, que les policiers n'étaient pas tous des gens bien... Il y avait à l'œuvre dans ces séries B une vision sombre et existentialiste de l'Amérique à laquelle les critiques français ont su être sensibles."
 
L'article Ici 

06:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

18/06/2008

Life Extreme

""Rien n’est précis en nature"
Est-il possible de penser par-delà Bien et Mal la nouvelle étape de l’arraisonnement du vivant par l’homme que représentent les manipulations, notamment génétiques, et leur utilisation à des fins non scientifiques ? Peut-on tout mettre en œuvre pour produire des animaux de compagnie à notre goût, ou faire œuvre artistique ? Telle est la question indirectement posée par Life Extreme, écho au «Que pensez-vous du mélange des espèces ?» dans le Rêve de D’Alembert de Diderot qui faisait répondre au fameux mathématicien : «C’est une question de physique, de morale et de poétique.» Dans ce texte, le créateur de l’Encyclopédie écrivait : «Tout animal est plus ou moins homme ; tout minéral est plus ou moins plante ; toute plante est plus ou moins animal. Il n’y a rien de précis en nature. […] Rien n’est de l’essence d’un être particulier. […] Puisqu’il n’y a aucune qualité dont aucun être ne soit participant.»


"Fameuse disciple de Jacques Derrida, sa complice éditoriale, Avital Ronell, apporte de l’eau à son moulin : «Il y a toujours eu de la mutation, de l’hybridation, de l’illisible. Kant parle de monstruosité à propos du génie comme du poète». La philosophe américaine, qui enseigneà l’université de New York, avoue que les images des êtres transgéniques réunies dans Life Extreme ont réveillé son «ambivalence naturelle : répulsion, attraction, l’une nourrissant l’autre ». Consciente de cette dangereuse «jubilation des technophiles» à réaliser des hybridations et des mutations, elle préfère penser que «scientifiques et poètes travaillent tous les deux avec l’imaginaire». Ils «partagent, rêvent des choses similaires, créent tous deux des choses monstrueuses. C’est pourquoi il ne faut pas laisser le transgénique à la facticité objective de la science et il faut que des artistes s’en emparent pour lui offrir un autre champ, un autre regard"".
Éric Dahan
 
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