21/09/2008
Les dramaturges sur Arte
Shakespeare a été élu meilleur dramaturge par de nombreux téléspectateurs de Arte, hier soir. Venaient ensuite Schiller, puis Molière. Ibsen n’a pas décollé de la dixième place durant les deux heures qu’a duré l’émission. Le témoignage de cette actrice qui trouvait méchantes les femmes dépeintes dans ses pièces ne lui aura pas porté chance. Tchekhov qui les voit plutôt déboussolées, la tendresse aidant, le devance d’une place seulement. À mon avis, il aurait mérité beaucoup mieux. Il n’empêche que c’est Samuel Beckett, pour s’être frotté avec brio (puisque ses personnages rebondissent) et très concrètement à l’absurde qui m’a le plus interpellée, c’est donc avec lui que je vais commencer ma lecture (et parfois relecture avec Molière notamment) des dramaturges.
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19/09/2008
Bâtisseur d'espoir
"... avec un mot dont presque personne n'avait entendu parler : la résilience. La faculté à résister à des événements extrêmement traumatiques, voire à s'appuyer sur eux pour prendre un nouveau développement.
Rebondir sur la dureté de la guerre, de la mort, des grands fracas de la vie... Qui, sinon lui, aurait pu populariser avec tant d'humanité ce message d'espoir ? Car ce neuropsychiatre au parcours atypique est lui-même un grand résilient. Lorsqu'on découvre le titre de son dernier ouvrage Autobiographie d'un épouvantail, (Odile Jacob, 280 p., 22,50 euros), on s'interroge : à 71 ans, aurait-il décidé de rompre le silence ? On lit, on sourit. L'essai, ambitieux et foisonnant, est parmi ses meilleurs. Mais, de personnel, juste une phrase : "J'étais enfant après la seconde guerre mondiale." " Lire intégralement l'article dans Le Monde
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Article du jour
« Hier, la ministre de la Justice Rachida Dati s’est rendue à la prison de Rouen pour présenter des consignes «concernant l’affectation et la surveillance des détenus à risques» (lire ci-contre). A aucun moment, pourtant, dans ses recommandations, elle n’a annoncé la fin de cette pratique de la surveillance d’un détenu par un autre. «Seule la cellule individuelle est à même de garantir l’intégrité des détenus», rappelle Hugues de Suremain de l’Observatoire international des prisons (OIP). Avec 63 783 détenus pour 50 835 places, on en est loin. Et Rachida Dati, avant l’été, a fini par déclarer l’abandon de ce principe «un détenu par cellule» - qui fait pourtant partie des règles pénitentiaires européennes que la France est censée respecter. » Libération
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