Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/01/2013

La bernache cravant

suite de l'île Wrangel — Roger Few

"La petite taille des plantes résulte à la fois de la brièveté de la période de végétation et d’une adaptation au climat. Plaqués au sol, les végétaux résistent mieux aux tempêtes hivernales et sont mieux protégés du froid intense. Les espèces les plus robustes, telles que les mousses et les lichens, peuvent se répandre hors des vallées et des basses terres, mais pas jusqu’aux sommets, dont le sol absolument nu n’est couvert que de débris rocheux, soudés en hiver par le gel.

Avant même que le dégel soit achevé, les visiteurs ailés ont commencé à nicher dans les vallées herbeuses abritées et sur les plaines littorales. En effet, les oiseaux doivent arriver très tôt pour accomplir leur cycle de reproduction, car, à la fin du mois d’août, le mauvais temps se sera déjà chargé de les chasser. Bien que la distance à couvrir pour atteindre Wrangel décourage de nombreuses espèces, qui choisissent de nicher en Sibérie, les intrépides — parmi lesquelles la bernache cravant, l’eider à duvet, le bécasseau maubèche, le tournepierre et le pluvier argenté — arrivent sur l’île en grand nombre."

La bernache cravant : http://pat.marques.oiseaux.net/bernache.cravant.7.html#mo...

 

 

 

10:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)

04/01/2013

L'île Wrangel

"Poste avancé dans l’océan Arctique, au large des côtes sibériennes, l’île Wrangel se dresse à la limite de la banquise permanente. En hiver, cette immensité polaire inhabitée est totalement isolée du reste du monde par une ceinture de glace large de plusieurs kilomètres. La banquise dérivante rend périlleux son accès par mer, même en été.

Longue de quelque 125 kilomètres, l’île monte la garde au seuil de l’Arctique, au-dessus du détroit de Béring, qui sépare la Sibérie de l’Alaska. Elle doit son nom à un explorateur russe, qui connaissait son existence mais n’eut jamais le loisir de fouler son sol. Dans les années 1820, alors qu’il cartographiait la côte nord-orientale de la Sibérie, Ferdinand Wrangel remarqua des oiseaux qui allaient et venaient au-dessus de l’océan pris par la glace, ce qui confirmait les dires des Tchouktches, qui pensaient qu’il existait une terre située quelque part au nord, dans l’immensité gelé.

Mais l’isolement de l’île était tel qu’elle ne fut véritablement accostée qu’en 1849. Lorsque les explorateurs russes atteignirent son rivage, ce fut pour découvrir une terre vierge, remarquablement dépourvue de glace, un havre naturel, non seulement pour les oiseaux migrateurs, mais aussi pour les espèces exclusivement polaires, tels le morse et l’ours blanc.

A la différence de nombreuses autres îles du Grand Nord, Wrangel ne compte ni calotte polaire ni glaciers permanents. L’hiver, une mince couche de neige recouvre les ondulations montagneuses et les basses terres côtières ; cette neige, poussée par le vent, peut s’accumuler dans les vallées, mais la chaleur relative de l’été suffit à en faire fondre la majeure partie.

Durant le court été polaire, la fonte des glaces entraîne la formation de ruisseaux qui s’écoulent vers le littoral, en constituant étangs et marais à travers un rude paysage de toundra, tavelé de roux et de brun par une végétation dépassant rarement 10 centimètres de hauteur. Quelques espèces à fleurs — coquelicots, pâturin et potentille — sont typiques de l’île." Les Grandes Étendues Sauvages - Roger Few Wrangle : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Wrangel

08:56 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)