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01/08/2018

traduit en français dessous : courte prière

Prayer : Lord, help us to love like mothers, to experience a welling up of love for suffering Christ.

 

 

Prière : Seigneur, aide-nous à aimer comme des mères, à sentir un élan d'amour monter en nous pour le Christ souffrant.

 

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23:27 Publié dans prière | Lien permanent | Commentaires (0)

30/07/2018

Victor Hugo ♣♣♣ Équilibrer les chakras

Lu ce matin sur Hozana un poème tiré des Contemplations de Victor Hugo. Les Contemplations, en hommage à sa fille qui s'est noyée lors d'un naufrage. On raconte que l'épreuve a été si rude pour Victor Hugo, que le soir durant cette période, il faisait "tourner les tables", c'est-à-dire, s'adonnait au spiritisme. J'inclus avec le poème le propos du site Hozana :

 

 

"Bonjour à tous !

Cette semaine, attention … nous allons nous faire secouer un peu par Victor Hugo.
Il ne prend pas de pincettes, mais ça a le mérite de nous proposer une petite remise en question !

 

Croire, mais pas en nous

Parce qu'on a porté du pain, du linge blanc, 
À quelque humble logis sous les combles tremblant 
Comme le nid parmi les feuilles inquiètes ; 
Parce qu'on a jeté ses restes et ses miettes 
Au petit enfant maigre, au vieillard pâlissant, 
Au pauvre qui contient l'éternel tout-puissant ; 
Parce qu'on a laissé Dieu manger sous sa table, 
On se croit vertueux, on se croit charitable ! 
On dit : - Je suis parfait ! louez-moi ; me voilà ! 
Et, tout en blâmant Dieu de ceci, de cela, 
De ce qu'il pleut, du mal dont on le dit la cause, 
Du chaud, du froid, on fait sa propre apothéose. 
Le riche qui, gorgé, repu, fier, paresseux, 
Laisse un peu d'or rouler de son palais sur ceux 
Que le noir janvier glace et que la faim harcèle, 
Ce riche-là, qui brille et donne une parcelle 
De ce qu'il a de trop, et qui n'a pas assez, 
Et qui, pour quelques sous du pauvre ramassés, 
S'admire et ferme l'oeil sur sa propre misère, 
S'il a le superflu, n'a pas le nécessaire : 
La justice ; et le loup rit dans l'ombre en marchant 
De voir qu'il se croit bon pour n'être pas méchant. 
Nous bons ! nous fraternels ! ô fange et pourriture ! 
Mais tournez donc vos yeux vers la mère nature ! 
Que sommes-nous, coeurs froids où l'égoïsme bout, 
Auprès de la bonté suprême éparse en tout ? 
Toutes nos actions ne valent pas la rose. 
Dès que nous avons fait par hasard quelque chose, 
Nous nous vantons, hélas ! vains souffles qui fuyons ! 
Dieu donne l'aube au ciel sans compter les rayons, 
Et la rosée aux fleurs sans mesurer les gouttes ; 
Nous sommes le néant ; nos vertus tiendraient toutes 
Dans le creux de la pierre où vient boire l'oiseau. 
L'homme est l'orgueil du cèdre emplissant le roseau. 
Le meilleur n'est pas bon, vraiment, tant l'homme est frêle ; 
Et tant notre fumée à nos vertus se mêle ! 
Le bienfait par nos mains pompeusement jeté 
S'évapore aussitôt dans notre vanité ; 
Même en le prodiguant aux pauvres d'un air tendre, 
Nous avons tant d'orgueil que notre or devient cendre ; 
Le bien que nous faisons est spectre comme nous. 
L'Incréé, seul vivant, seul terrible et seul doux, 
Qui juge, aime, pardonne, engendre, construit, fonde, 
Voit nos hauteurs avec une pitié profonde. 
Ah ! rapides passants ! ne comptons pas sur nous, 
Comptons sur lui. Pensons et vivons à genoux ; 
Tâchons d'être sagesse, humilité, lumière ; 
Ne faisons point un pas qui n'aille à la prière ; 
Car nos perfections rayonneront bien peu 
Après la mort, devant l'étoile et le ciel bleu. 
Dieu seul peut nous sauver. C'est un rêve de croire 
Que nos lueurs d'en bas sont là-haut de la gloire ; 
Si lumineux qu'il ait paru dans notre horreur, 
Si doux qu'il ait été pour nos coeurs pleins d'erreur, 
Quoi qu'il ait fait, celui que sur la terre on nomme 
Juste, excellent, pur, sage et grand, là-haut est l'homme, 
C'est-à-dire la nuit en présence du jour ; 
Son amour semble haine auprès du grand amour ; 
Et toutes ses splendeurs, poussant des cris funèbres, 
Disent en voyant Dieu : Nous sommes les ténèbres ! 
Dieu, c'est le seul azur dont le monde ait besoin. 
L'abîme en en parlant prend l'atome à témoin. 
Dieu seul est grand ! c'est là le psaume du brin d'herbe ; 
Dieu seul est vrai ! c'est là l'hymne du flot superbe ; 
Dieu seul est bon ! c'est là le murmure des vents ; 
Ah ! ne vous faites pas d'illusions, vivants ! 
Et d'où sortez-vous donc, pour croire que vous êtes 
Meilleurs que Dieu, qui met les astres sur vos têtes, 
Et qui vous éblouit, à l'heure du réveil, 
De ce prodigieux sourire, le soleil !

 

Victor Hugo 
Les contemplations

 

Proposition d’action :

 

Et si nous profitions de cette semaine pour faire un petit examen de conscience ? Nos actions – aussi bonnes soient-elles – ne suffisent pas. Ne nous en satisfaisons pas. Chassons toute vanité et continuons, continuons toujours à nous en remettre humblement à Dieu qui, seul, peut faire de nous des instruments de sa paix et de son amour."

 

                                         ♣♣♣

 

Équilibrer les chakras, c'est ici :

 

https://youtu.be/GNoOihxGwF4

 

Je me réserve l'équilibrage des chakras pour ce soir. Pour l'heure, j'ai fait les huit pièces de brocart avec les exercices d'assouplissement en introduction. Et je m'occupe maintenant, pour conclure la séance du matin, de muscler mes trois muscles de la respiration, ce que j'aurais dû faire en premier lieu, mais ce n'est pas grave.

 

C'est ici :

 

https://www.youtube.com/watch?v=MC9lXqpMDFg

https://www.youtube.com/watch?v=MC9lXqpMDFg

09:29 Publié dans Livre, prière | Lien permanent | Commentaires (0)

28/07/2018

Lecture du matin

 

 

" Lecture : Ministre de Dieu par l'Esprit (2Co 6, 1-18; 7, 1)

 

6.01 En tant que coopérateurs de Dieu, nous vous exhortons encore à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de lui.


6.02 Car il dit dans l’Écriture : Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut.


6.03 Pour que notre ministère ne soit pas exposé à la critique, nous veillons à ne choquer personne en rien.


6.04 Au contraire, en tout, nous nous recommandons nous-mêmes comme des ministres de Dieu : par beaucoup d’endurance, dans les détresses, les difficultés, les angoisses,


6.05 les coups, la prison, les émeutes, les fatigues, le manque de sommeil et de nourriture,


06.06 par la chasteté, la connaissance, la patience et la bonté, la sainteté de l’esprit et la sincérité de l’amour,


6.07 par une parole de vérité, par une puissance qui vient de Dieu ; nous nous présentons avec les armes de la justice pour l’attaque et la défense,


6.08 dans la gloire et le mépris, dans la mauvaise et la bonne réputation. On nous traite d’imposteurs, et nous disons la vérité ;


6.09 on nous prend pour des inconnus, et nous sommes très connus ; on nous croit mourants, et nous sommes bien vivants ; on nous punit, et nous ne sommes pas mis à mort ;


6.10  on nous croit tristes, et nous sommes toujours joyeux ; pauvres, et nous faisons tant de riches ; démunis de tout, et nous possédons tout.


6.11 Pour vous, Corinthiens, notre bouche a parlé ouvertement, notre cœur s’est élargi ;


6.12 vous n’êtes pas à l’étroit chez nous, c’est en vous-mêmes que vous êtes à l’étroit.


6.13 Je vous le dis parce que vous êtes mes enfants : payez-nous de retour, élargissez votre cœur, vous aussi.


6.14 Ne formez pas d’attelage mal assorti avec des non-croyants : quel point commun peut-il y avoir entre la condition du juste et l’impiété ? quelle communion de la lumière avec les ténèbres ?


6.15 quel accord du Christ avec Satan ? ou quel partage pour un croyant avec un non-croyant ?


6.16 quelle entente y a-t-il entre le sanctuaire de Dieu et les idoles ? Nous, en effet, nous sommes le sanctuaire du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit lui-même : J’habiterai et je marcherai parmi eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.


6.17 Sortez donc du milieu de ces gens-là et séparez-vous, – dit le Seigneur ; ne touchez à rien d’impur, et moi je vous accueillerai :


6.18 je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, – dit le Seigneur souverain de l’univers.


7.01 Ayant reçu de telles promesses, mes bien-aimés, purifions-nous donc de toute souillure de la chair et de l’esprit ; achevons de nous sanctifier dans la crainte de Dieu."