01/11/2021
"Beauraing, c'est un cœur..." ; Banneux
13:44 Publié dans prière | Lien permanent | Commentaires (0)
21/05/2021
Bonjour Joseph ! ♣♣♣ Respire !
Olivier-Marie Rousseau
Joseph, le juste, reçoit dans la joie ce cadeau inestimable du Fils de Dieu en accueillant chez lui Marie, sa fiancée. La justice de Joseph se manifeste ici dans son obéissance de foi. Il fallait une confiance inconditionnelle en la Parole de Dieu pour oser accueillir un tel cadeau. L’obéissance de la foi consiste à croire en l‘amour de Dieu pour nous en recevant le cadeau inouï qu’Il nous fait en Son Fils. Cela exige de s’oublier soi-même et de ne pas s’arrêter à sa misère humaine afin d’ouvrir son cœur à la gratuité absolue d’un Amour qui surpasse toute compréhension. Confions-nous pour cela à l’intercession de Joseph. Qu’il nous obtienne par son exemple et sa prière cette audace de la foi. Il nous faut pouvoir croire que ce cadeau est pour nous, comme il l’est pour tous et pour chacun! Puissions-nous ainsi accueillir ce don dans une foi pleine et entière afin de faire la joie de Dieu, Lui qui a fait sienne notre pauvreté afin que nous puissions faire nôtre Son infinie tendresse.
Olivier-Marie Rousseau, Homélie du 4e dimanche de l’Avent – 18 décembre 2016 (carmel.asso.fr)
♣♣♣
Penser aux autres et à soi-même ! Ce n'est pas antinomique.
Respire !
Voilà une séance de respiration, parmi d'autres :
Pas de courses en grande surface aujourd'hui, pas de défilés de pubs, j'optimise les fonctions de my brain !
Ici :
10:45 Publié dans Lecture, prière | Lien permanent | Commentaires (0)
10/05/2021
Une expérience mystique
Dans mystique, j'entendrai ici inexplicable rationnellement parlant, mystérieux donc. Hier j'ai fait une expérience que je ne m'explique pas. Sur le coup, ma foi dans le Christ n'est pas entrée dans le champ de cette expérience.
J'étais en visite dans un hôpital psychiatrique. J'arrive à la porte vitrée où j'avais peut-être déjà sonné pour annoncer notre présence quand je vois allongé par terre sur le grand paillasson, un grand jeune homme à la silhouette très fine. D'où je me trouvais et par rapport à la position de son corps, je le voyais "à l'envers". Je dis à mon ami "il dort ?". Je me penche et incline ma tête en tordant un peu le cou de façon à voir les traits de son visage. Et là, je reconnais, je crois reconnaître celui que nous sommes venus visiter. Je l'observe attentivement pour voir s'il ne fait pas de malaise. J'ai l'impression que son cœur bat vite. Une impression due à je ne sais quoi d'à peine perceptible voire imperceptible, plutôt de l'ordre du sentiment. Je sonne du coup avec insistance, pensant que mon enfant fait un malaise. On arrive. L'infirmière toute ronde et joviale sous son masque (yeux rieurs) ne semble pas inquiète. Je lui demande pourquoi il est allongé sur le paillasson. Elle me répond qu'on lui a proposé un matelas dans une salle de détente, tout ce qu'il y a de plus confortable et qu'il a préféré venir s'allonger là. Deux infirmiers le relèvent ; lui, garde les yeux fermés et reste "cassé en deux", comme s'il s'était fait un tour de rein. Le trio s'éloigne de nous, lui marchant courbé ou plutôt "cassé en deux". La dame joviale est restée à côté de nous, porte entr'ouverte. Je lui dis que du coup, nous ne pouvons pas prolonger la visite, s'il est dans cet état, sous forme de questionnement. Elle me répond que le garçon que je viens de voir n'est pas mon fils. Cela ne provoque pas de soulagement chez moi car ce garçon qui lui ressemble tant physiquement j'ai plus d'empathie encore pour lui que pour Samuel, en fait, je ne les distingue pas l'un de l'autre. C'est comme si, celui-là aussi était mon fils.
Et c'est à ce moment que j'ai pensé au Christ. L'attitude du garçon sur le paillasson était christique. D'un coup le Christ vient et vous apparaît comme cela. Quel message a-t-il voulu envoyer à travers ce patient ?
Ou bien était-ce tout simplement une envie de dehors, de voir le monde extérieur de la part du patient, pour venir s'écrouler devant la porte vitrée qui donne sur la sortie...
Désir de liberté inassouvi et prière.
06:15 Publié dans Note, prière | Lien permanent | Commentaires (0)