22/06/2009
Henri Dutilleux
"Retour à… ou départ pour…
D’une manière générale, la mélodie française, si abondante et si prestigieuse naguère, Claude Debussy, Maurice Ravel, Gabriel Fauré, Charles Gounod, Jules Massenet, Ernest Chausson ont su, ô combien, hériter et prolonger la romance des débuts du XIXe siècle. Mais, au XXe siècle, notamment dans sa seconde moitié, la mélodie disparaît des créations. Et c’est dans ce contexte de terra rare, à la fin du XXe siècle, au début du XXIe, que soudain, répondant à une commande de l’Orchestre de Boston et de son chef Seiji Ozawa, qui ont bien souvent défendu la musique française et singulièrement celle de H. Dutilleux, ce sera alors Shadows of Time comprenant cinq parties dont une vocale.
Le studio de l’île Saint-Louis, où travaille H. Dutilleux, donne sur une cour d’école ; le compositeur s’est inspiré d’une rumeur, plus ou moins articulée, en provenance des récréations, pour in fine détacher, au premier plan sonore, trois voix distinctes de jeunes s’insurgeant : « Pourquoi nous, pourquoi nous ? » Innocents condamnés comme tant d’enfants du monde à l’image d’Anne Franck. Étrange trio qui enferme l’auditeur dans une forme de souvenir coupable et compatissant."
http://www.humanite.fr:80/2009-06-20_Cultures_Pour-Henri-...
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09/06/2009
Accablant, terrifiant mais quelle poésie!
" ... Dans ses Contes machiavéliques, le démon revêt plusieurs masques fascinants: Lindorf (dans le prologue et l'épilogue), Coppélius le physicien (I), le Docteur Miracle - le faussement nommé: encore une illusion trompeuse, au II-; enfin, Dapertuto, esprit crapuleux des tripots de Venise (III). A ces 4 visages des ténèbres, répondent dans le coeur du poète maudit Hoffmann, assez amoché par l'alcool (pour mieux se consoler de ses échecs amoureux,), 4 visages de femmes "douloureuses" qui hélas ne succombent pas à ses espoirs: la cantatrice Stella, la poupée mécanique à forme humaine (androïde surnaturel), Olympia; Antonia, trop fragile chanteuse qui meurt bien vite, enfin Giuletta, courtisane sans états d'âme. Aucune réalisation tendre ici mais le constat répété d'une impuissance. Hoffmann fait l'expérience du cynisme, de l'amertume, de la frustration. Or la musique d'Offenbach ambitionne un grand et véritable opéra romantique (le pur chef-d'oeuvre français avec le Faust de Berlioz?): langueur impatiente, fusion vocale, élans lyriques d'une éclatante invention mélodique... Olivier Py voit le sombre, le profond languide, la pâleur gothique et fantastique de ce paysage sans retour. Accablant, terrifiant mais quelle poésie!"
http://www.classiquenews.com:80/voir/lire_chronique_dvd.aspx?id=920
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28/03/2009
Bella cubana
C'est ICI
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