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01/03/2018

Podcast. Thème : la relecture du passé ♣♣♣ Aperçu de l'histoire à travers la vie d'un saint ♣♣♣ Un poème de Loup Francar t♣♣♣ psaume et commentaire

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C'est sur RCF, une radio qui émet à partir de Lille.

 Ici :

 

https://rcf.fr/spiritualite/vie-interieure/le-sens-spirit...

 

en écoutant cette émission  j'ai pris quelques notes et laissé courir mon crayon :

 

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♣♣♣

 

Lu sur le site Hozana  :

 

"Saint Aubin d'Angers (468- 550)

 

Évêque et confesseur. Originaire de Bretagne, il fut d'abord abbé de Nantilly, près de Saumur. Il devint évêque d'Angers dont il est le patron céleste. Rayonnant de charité dans un monde barbare et cruel, il fut l'un des principaux promoteurs du troisième Concile d'Orléans, qui réforma l'Église franque avec une grande fermeté.

Il sut se dresser devant l'injustice pour adoucir le sort des prisonniers et des malheureux. Il sut imposer le respect du mariage aux grands seigneurs qui, à l'époque mérovingienne, n'hésitaient pas à épouser leur sœur ou leur fille. Beaucoup d'évêques se taisaient par crainte. Il protesta et obtint gain de cause au Concile d'Orléans.

 

Prière

 

Prions pour ceux qui luttent contre les injustices qu'ils soient guidés par le Seigneur tout au long de leur combat.

 

Autres saints du jour

 

Sainte Antonine, martyre

Saint Léon Luc, abbé

Sainte Jeanne Bonomo, mystique"

 

                                               ♣♣♣

 

Lu sur le blog de Loup Francart :

 

"Ne te fais pas prendre ta vie, ma fille
Ne te laisse pas enjôler par les courants d’air
Par un regard subtil ou l’attrait du rêve
Traverse au large sur le trait pâle et vertueux
De l’insensible qui court en flèche, éperdu
D’étirement et d’enroulement sur lui-même



Seules celles éprouvant le feu intérieur
Qui entraîne l’être au-delà du néant
Et qui donne au visage l’étincelle vitale
Sont les vestales ignorées des égarés
Elles contemplent la foule immense et béate
D’un œil expert. Alors elles pleurent, en solitaires 



Poursuis encore, seule, ton chemin scabreux
Dédaigne les temples d’une douceur douteuse
Enjambe l’ombre des vertiges attirants
Et daigne offrir ton corps d’espérance
A la face lunaire des nuits sans sommeil
Qui portent en elles-mêmes leur accomplissement



Enfin, ne laisse pas disperser par les chants
De ceux qui n’ont que leur solitude à mettre
Aux côtés du chœur envié des déracinés
Pleine de toi-même et de désir de vivre
Ouvre-toi à ce long chemin dépouillé
Qui part devant toi jusqu’à la ligne

 



L’étincelle de ta rencontre avec la droiture
Qui se courbe dans l’espace vivifiant
Et qui se déroule dans le temps des amours
Te procurera l’apaisante délivrance
Tu te retourneras et admireras cette tangente
Qui te mène à toi-même en pleine conscience"

 

                  ♣♣♣

 

Première lecture

 

« Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel. Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur » (Jr 17, 5-10)

 

Lecture du livre du prophète Jérémie

 

 

Ainsi parle le Seigneur :
Maudit soit l’homme
qui met sa foi dans un mortel,
qui s’appuie sur un être de chair,
tandis que son cœur se détourne du Seigneur.
Il sera comme un buisson sur une terre désolée,
il ne verra pas venir le bonheur.
Il aura pour demeure les lieux arides du désert,
une terre salée, inhabitable.

 

Béni soit l’homme
qui met sa foi dans le Seigneur,
dont le Seigneur est la confiance.
Il sera comme un arbre, planté près des eaux,
qui pousse, vers le courant, ses racines.
Il ne craint pas quand vient la chaleur :
son feuillage reste vert.
L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude :
il ne manque pas de porter du fruit.

 

Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme,
il est incurable.
Qui peut le connaître ?
Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs
et qui scrute les reins,
afin de rendre à chacun selon sa conduite,
selon le fruit de ses actes.

 

– Parole du Seigneur.

 

Commentaire : Jérémie misanthrope ? "incurable" : le mot est fort, et cela concerne le cœur de l'homme. Je pense qu'il s'agit de l'ego de l'homme qui lui bouffe le cœur...?  bon, le reste de la lecture de la messe va m'apporter une réponse je pense, où se trouve un commentaire, mis en ligne ci-dessous, celui de Saint Hilaire, bien plus nourri que le mien heureusement. La bible, ça secoue. C'est ici :

 

COMMENTAIRE DE SAINT HILAIRE SUR LE PSAUME 127

 

La vraie crainte de Dieu.



Heureux seront ceux qui craignent le Seigneur, qui marchent sur ses chemins. Toutes les fois que l'on parle de la crainte du Seigneur dans les Écritures, il faut remarquer qu'elle n'est jamais présentée seule, comme si elle suffisait à la perfection de notre foi ; on lui préfère ou on lui substitue une quantité de choses qui font comprendre quelle est la nature et la perfection de cette crainte du Seigneur. Nous connaissons par là ce que dit Salomon dans les Proverbes : Si tu demandes la sagesse, si tu appelles l'intelligence, si tu la cherches comme l'argent et si tu creuses comme un chercheur de trésor, alors tu comprendras la crainte du Seigneur.



Nous voyons ainsi à travers quelles étapes on parvient à la crainte du Seigneur. D'abord, il faut demander la sagesse, consacrer tous ses efforts à comprendre la parole de Dieu, rechercher et approfondir dans la sagesse ; et c'est après que l'on comprendra la crainte du Seigneur. Or, dans l'opinion commune des hommes, on ne comprend pas ainsi la crainte.



La crainte est l'effroi de la faiblesse humaine qui redoute de souffrir des accidents dont elle ne veut pas. Elle naît et elle s'ébranle en nous du fait de la culpabilité de notre conscience, du droit d'un plus puissant, de l'assaut d'un ennemi mieux armé, d'une cause de maladie, de la rencontre d'une bête sauvage, bref la crainte naît de tout ce qui peut nous apporter de la souffrance. Une telle crainte ne s'enseigne donc pas : elle naît naturellement de notre faiblesse. Nous n'apprenons pas quels sont les maux à craindre, mais d'eux-mêmes ces maux nous inspirent de la crainte.



Au contraire, au sujet de la crainte du Seigneur, il est écrit ceci : Venez, mes fils, écoutez-moi : la crainte du Seigneur, je vous l'enseignerai. Il faut donc apprendre la crainte de Dieu, puisqu'elle est enseignée. En effet, elle n'est pas dans la terreur, elle est dans la logique de l'enseignement. Elle ne vient pas du tremblement de la nature, mais de l'observance du précepte ; elle doit commencer par l'activité d'une vie innocente et par la connaissance de la vérité.



Pour nous, la crainte de Dieu est tout entière dans l'amour, et la charité parfaite mène à son achèvement la peur qui est en elle. La fonction propre de notre amour envers lui est de se soumettre aux avertissements, d'obéir aux décisions, de se fier aux promesses. Écoutons donc l'Écriture, qui nous dit : Et maintenant, lsraël, qu'est-ce que le Seigneur te demande ? Sinon que tu craignes le Seigneur ton Dieu, que tu marches sur tous ses chemins, que tu l'aimes et que tu observes, de tout ton cœur et de toute ton âme, les commandements qu'il t'a donnés pour ton bonheur.



Nombreux sont les chemins du Seigneur, bien qu'il soit lui-même le chemin. Mais lorsqu'il parle de lui-même, il se nomme le chemin et il en montre la raison lorsqu'il dit : Personne ne va vers le Père sans passer par moi. Il faut donc interroger beaucoup de chemins et nous devons en fouler beaucoup pour trouver le seul qui soit bon ; c'est-à- dire que nous trouverons l'unique chemin de la vie éternelle en traversant la doctrine de chemins nombreux. Car il y a des chemins dans la Loi, des chemins chez les prophètes, des chemins dans les évangiles, des chemins chez les Apôtres ; il y a aussi des chemins dans toutes les actions qui accomplissent les commandements, et c'est en les prenant que ceux qui marchent dans la crainte de Dieu trouvent le bonheur.

 

 

 

 

23/11/2017

Tout en haut du terril d'Hallicourt ♣♣♣ la phrase ♣♣♣ Poussières d'étoiles

 

Hier à la faveur d'une visite de Véronique, personne qui habite depuis trente années dans le Var,  je suis allée monter en haut d'un terril. Le dernier escalier était monumental du point de vue des marches à gravir, j'ai pensé en découvrant ce dernier escalier que ce ne serait pas raisonnable de ma part d'aller jusqu'en haut et j'ai fait une pause.  "Je tambourine un peu,  disait mon cœur mais je me calme déjà... tu peux repartir, je vais tenir le coup."  Je respirais profondément.  J'ai touché avec la pulpe de mon pouce le point du cœur qui se trouve à trois travers de doigt à partir de la ligne du poignet, attendant un peu là. Un grand-père accompagné de son petit fils redescendait, arrivé à mon niveau l'homme m'a dit : "La personne en haut du terril vous conseille de ne pas monter les dernières marches...."  Mais il a ajouté que d'après lui, grâce à cette  pause récupération, je monterais ces dernières marches.  Le terril d'Haillicourt n'est pas le plus haut. De ce terril, une fois arrivée au belvédère, au sommet de mon Himalaya,  j'ai pu voir celui où a été planté de la vigne.

 

Des hommes en descendant très profond dans la terre pour recueillir du charbon ont fini par faire en même temps ces monts qui ressemblent à des  pyramides d'Égypte au loin, en plus haut ;  on voit que ces monts viennent des hommes et non pas d'un phénomène géologique naturel. La nature les a intégrés...  mais ils gardent encore une dégaine de monuments,   monuments par voie de conséquence d'une certaine activité, sans architecture réfléchie... ce sont d'humbles et grandioses  grands tas qui ont pris ces allures impressionnantes à force d'accumulation de déchets, et ces monts se sont mis à vivre leur vie dans la nature.... on dit que certains parmi  eux "sont méchants" parce qu'ils bougeraient si mes souvenirs sont bons ;  en tout cas  ils font partie intégrante de la planète et, en tant que tels, elle les accueille et toute cette matière-déchet à la base vit  un autre cycle. Pour la nature, c'est une matière potentiellement précieuse.

 

Se pose la question de l'éthique qui  dérange toujours quand on voudrait juste admirer des phénomènes dans un paysage ;  comme pour les pyramides en fait, qui furent construites par des esclaves quant à elles. Les terrils venant du travail des mines comme chacun sait, où des hommes, en grand nombre s'y sont abîmé les poumons et autres organes.

 

Pas loin dans cette région avec son dix-neuvième et vingtième siècle minier, une multitude de noms gravés sur des panneaux à Notre dame de Lorette, de personnes tombées à la guerre 14-18.  Ces victimes, quel qu'ait été leur choix (car il y a ceux qui y sont allés la fleur au fusil, du moins au début, et les autres) ,   n'ont pas attendu passivement que la mort vienne les faucher... les heures  étaient parfois passives (au lieu de paisibles comme on aurait aimé,  ou guerrières comme il le fallait par la force des choses) ...   et même dans la passivité  de ces heures-là,   d'attente dans les tranchées, ils avaient à regarder la mort en face... et la mort c'était cette conscience de la présence de l'ennemi avec sa volonté d'anéantir s'il ne voulait pas l'être lui-même...  les victimes en temps de guerre étant aussi de potentiels bourreaux. En face était l'ennemi et parfois aussi dans son propre camp puisque ceux qui faisaient  le choix de s'en aller ailleurs voir s'ils y étaient... subissaient un triste sort souvent.

 

La condition humaine...

humain sous condition

sous toutes conditions

ou

condition pour assurément être humain....  ?

 

La compassion est nécessaire pour améliorer la condition humaine, on s'en rend compte à lire  ces milliers de noms à Notre dame de Lorette,  à considérer l'ombre et la lumière des terrils. Et il y a bien d'autres exemples tout aussi poignants.

 

                                            ♣♣♣

 

Il s'étonnait de rencontrer ainsi de la sympathie là où il en eût le moins espéré.

 

 

 page 276 du livre Maigret entre en scène, dans la nouvelle intitulée La femme rousse

 

Comment : "rencontrer de la sympathie" est mieux à mon sens que de dire de quelqu'un qu'il est sympathique. Rencontrer de la sympathie suppose autre chose, un mouvement, une parole. Tandis "qu'être sympathique" ne veut pas dire grand-chose hormis que la tête de quelqu'un vous revient.  Simenon sent ce genre de chose. J'aime bien sa plume.

 

                                           ♣♣♣

 

La vie a commencé sur la Terre il y bien longtemps après que des micro-organismes se sont accrochés à la surface de roches spatiales et il y a une théorie selon laquelle la vie existe à travers le cosmos, dispatchée entre  planètes,  étoiles et même galaxies grâce à des astéroïdes, des comètes, des météores et des planétoïdes.

 

C'est ici, en anglais :

 

https://www.universetoday.com/137954/galactic-panspermia-...

14/11/2017

Sweet child in time ♣♣♣ les mouvements du jour

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Dessin réalisé ce jour à partir du Vocable datant de fin avril 2015. La photo n'est pas grande, et j'ai dessiné à partir d'elle en m'aidant d'une loupe. La prochaine fois je scanerai la photo et l'agrandirai pour plus de ressemblance avec le modèle, qui est de type indien. J'ai déjà fait un dessin à partir de cette photo et j'avais obtenu le presque portrait de Sam. J'aurais pu colorer un peu la figure mais parfois la couleur et moi ne sommes pas en bon termes dans le dessin. Donc c'est noir-blanc-gris ce jour. Nous essaierons la couleur une prochaine fois.

 

J'avais remarqué le contraste à l'époque entre la poésie de la photo et le commentaire terre à terre du journaliste qui expliquait pourquoi il ne fallait pas donner de pain aux canards. Mais la syntaxe du petit texte était riche grammaticalement, propre à faire progresser en anglais,  du coup, le propos avait passé, concentrée que j'étais sur la syntaxe.

 

Cette fois je la concentre sur la poésie de la photo que je scanerai et mettrai en ligne demain sur ce blog, avec le commentaire journalistique pour les amoureux de la langue anglaise.

 

Pour l'heure, je signale ici ce que la photo évoque pour moi, comme le dessin que j'en ai fait :  la chanson "Sweet child in time" où il est dit à un moment donné : "tu ferais mieux de fermer les yeux."

Toujours le climat de violence en toile de fond.

 

La chanson de ce fait sous le dessin. Comme un commentaire différent.... mais toujours en anglais.

 

♣♣♣

 

Avant de faire les bonnes expériences ce jour, j'ai fait la mauvaise la nuit précédente : un cauchemar d'autant plus cauchemardesque que c'était moi la   mauvaise personne, carrément infecte il faut bien le dire. Rapport à un caractère dit "de cochon" et cela est un euphémisme sauf pour les cochons encore une fois pris à parti, caractère qui m'entraîna vers une crise de nerfs, alors qu'en fait je dormais. Je me voyais donc piquer cette crise de merde, ressentant une colère inextinguible contre une personne de ma génération que je finis par frapper en quelque sorte car je lui serrais les joues dans le but de les pincer fortement, le plus désagréablement possible... comme pour me calmer les nerfs. Honte à moi, mais je rappelle que je n'avais aucune prise sur moi étant donné que je rêvais.

La bonne expérience c'est la séance de dessin du matin, parce que le dessin c'est de l'ancrage pour moi. Et puis la musique m'a fait du bien aussi, avec l'écoute de Sweet child in time, et enfin ce furent  les mouvements du jour. Il fallait que je fasse certains mouvements que je connais mais intégrés savamment dans le bon ordre. J'ai d'abord fait ceux des huit pièces de brocart, qui m'ont fait grand bien, puis mon corps en a demandé d'autres, j'ai alors  commencé la séance de qi gong for beginners où se trouvent des mouvements que je recherchais (ceux des bras qu'on tourne en faisant légèrement tourner la tête) je connais la séance et je savais qu'elle ne comportait pas par contre un autre mouvement que j'avais besoin également d'intégrer ce jour dans ma gym... et que je le trouverais dans une autre séance de cette même professeur... alors, arrivée, au moment où l'on fait la "Wuji posture", j'ai interrompu là et m'en suis allée faire intégralement cette fois-ci la séance intitulée "for brain optimization", pour y trouver entre autre le mouvement du "chien qui secoue la queue", dont ma colonne vertébrale avait un  besoin express mais à exécuter au bon moment, d'autres comme les mouvements qui nettoient le cœur furent très appréciés de  ma personne  vénérable qui était pourtant partie en vrille lors d'un rêve....

 

Voilà comment se porter secours en toute dignité et avec plaisir. Voici le lien pour un nettoyage en profondeur de l'intérieur...  dans ces séances, à la fin, on embrasse l'arbre avant de faire le bambou... cela fait du bien !

 

Ici :

https://www.youtube.com/watch?v=EzIpx6-WX4M

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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