22/04/2013
Sam Millar
Nouvel Obs : "L’ancien militant de l’IRA, prisonnier et torturé huit ans à Long Kesh, puis auteur du fameux casse de la Brinks aux Etats-Unis, raconte dans son livre son incroyable vie qui ressemble à un thriller. Témoignage
Ci-dessous, extrait de l’entretien avec Sam Milar, "né en 1958 à Belfast. Arrêté très jeune, il passe huit ans dans la prison de Long Kesh. Exilé aux Etats-Unis après sa libération, il organise en 1993 le fameux casse de la Brinks de Rochester. Après sa condamnation, il fut gracié par le président Clinton. De retour à Belfast, il écrit des romans policiers dont « Poussière tu seras » (Points Seuil) et « Redemption Factory » (Seuil). Il vient de publier chez le même éditeur un récit de sa vie : « On the Brinks »"
L’extrait :
Aux Etat-Unis, après vote casse de la Brinks en 1993 à Rochester (de 7,4 millions de dollars), vous avez passé deux ans dans la prison du comté de Monroe, « affectueusement connue sous le nom de la Maison de la douleur ». Le système pénitentiaire américain est-il cruel à ce point ?
Oui, il est incroyablement cruel. C’est difficile à expliquer, mais ils peuvent vous torturer tout en vous donnant l’impression qu’ils vous rendent service. J’avais de la chance : j’étais blanc. Si vous êtes un prisonnier noir, vous n’avez rien à espérer. Il y a un nombre incroyable d’adolescents noirs dans les prisons d’un système qui est censé être démocratique. Les prisons sont des usines et les prisonniers sont de la main-d’œuvre que l’on paie misérablement. C’est le système capitaliste, il n’y a que l’argent qui compte : les détenus y sont avant tout des dollars. C’est un cauchemear : si j’ai un conseil à donner, c’est de ne jamais commettre de crime aux Etat-Unis.Le nouvel Observateur du 18 au 24 avril 2013, p. 95
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Dimanche, à Aire-sur-la Lys
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Dès le deuxième morceau, il y a un peu de rap
Les rapeurs ont influencé ces jeunes musiciens côté chant, le premier morceau est peut-être un peu râté mais j'ai aimé ce qui suit.
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