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10/01/2022

Le témoignage ce jour, lu sur le site Une minute avec Marie, d'Hozana ♣ Le don d'intelligence ♣ Frère Roger

"Lorsque je prie le rosaire, j’essaie généralement de me concentrer sur les mystères joyeux. Mais il y a des jours où les mystères douloureux sont ceux qui parlent le plus à mon cœur. Il y a des jours où il est réconfortant de savoir que la femme la plus sainte qui ait marché sur la terre, la femme choisie par Dieu pour être la mère de son Fils, a vraiment compris la douleur, le chagrin et la tristesse. Il n'y a pas de chagrin que nous ne puissions lui apporter qu'elle ne comprenne pas. C'est peut-être pour cela que j'aime la fête de Notre-Dame des Douleurs.

 

Marie a beaucoup souffert au cours de ce que nous appelons ses sept douleurs : la prophétie de Siméon, la fuite en Égypte, la perte de l'Enfant Jésus avant de le retrouver dans le temple, la rencontre avec Jésus sur le chemin du Calvaire, sa crucifixion et sa mort, la descente du corps de Jésus de la croix et sa mise au tombeau.

 

Une mère qui a vécu ce parcours sait comment accompagner chacun d’entre nous, jusque dans les pires moments de désolation et de tristesse. Je pense à cela les jours où il semble que cette pandémie n’en finit plus, où il semble y avoir de la souffrance dans tant de régions du monde, et où je sens les divisions s’accroitre.

 

Chaque fois que je regarde un certain tableau de la Vierge des Douleurs, représentée de façon traditionnelle avec 7 épées tranchantes qui lui traversent le cœur, je repense aux premières années de notre mariage, lorsque nous étions membres de la paroisse Our Mother of Sorrows à Centreville, dans le Maryland (Etats-Unis). Lorsque nous avons réalisé  notre infertilité, j'ai regardé cette image accrochée dans l'église et j'ai parlé à Marie de ce que j'avais sur le cœur. Il m'a semblé que Marie comprenait.

 

Il n'y a aucune peine, aucune tristesse, aucune difficulté dans le monde qui soit trop grande pour que notre Sainte Mère l'apporte à Jésus et lui demande de la résoudre. Alors, pourquoi ne pas prendre ce qui vous transperce le cœur aujourd'hui et le confier à notre Mère du Ciel ?"

 

Je te salue Marie, comblée de grâces, le Seigneur est avec Toi. Tu es bénie entre toutes les femmes, et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant, et à l'heure de notre mort. Amen.

 

 

Le don d'intelligence :

 

 

 

Sur le site Une prière chaque jour d'Hozana, j'ai lu ces paroles de frère Roger :

 

Frère Roger :

 

L'Évangile porte en lui une si belle espérance que nous pouvons y trouver une joie de l'âme.

Cette espérance est comme une trouée de lumière qui s'ouvre en nos profondeurs. Elle suscite un élan jusque dans des situations apparemment sans issue. S'il y a des moments où la joie s'estompe, l'espérance peut se renouveler quand nous nous confions tout humblement à Dieu.

 

Il est une force intérieure qui nous habite, la mystérieuse présence de l'Esprit Saint. Il murmure en nos cœurs : « Abandonne-toi à Dieu en toute simplicité, ton peu de foi y suffit. » Qui est-il, cet Esprit Saint ? Il est celui dont Jésus le Christ a dit dans l'Évangile de saint Jean : « Je ne vous laisserai jamais seuls, je vous enverrai l'Esprit Saint, il sera un soutien et un consolateur, il restera avec vous pour toujours. »

 

Pensons-nous être seuls ? L'Esprit Saint est là. Sa présence est invisible mais elle ne nous quitte pas. Il est le souffle de Dieu, toujours offert. Tel le vent, nous ne le voyons pas, mais nous pouvons percevoir son passage. Il vient délivrer du découragement. Il rend le goût de la vie à ceux qui le perdent.

 

 

Frère Roger Schutz de Taizé (1915-2005), Religieux Suisse d'origine protestante par son père Pasteur et ses études en Faculté de théologie protestante, converti au catholicisme en 1972 et Fondateur de la Communauté œcuménique de Taizé en Bourgogne (Saône-et-Loire). Frère Roger a été tué à coups de couteau le 16 août 2005 à Taizé lors la prière commune avec plusieurs milliers de jeunes pèlerins durant les JMJ 2005 de Cologne.

10:48 Publié dans prière | Lien permanent | Commentaires (0)

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