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20/04/2021

Lu et vu

J'ai commencé la lecture des Passagers incertains de Geoffrey Decoëne.

 

 

Les lecteurs et lectrices savent d'ores et déjà à la page 30 que Marc bosse avec un paresseux nommé Georges, collègue qui, lorsqu'il ne conduit pas sur l'autoroute pour la Sanef, laisse ses collègues faire le boulot difficile, déplacements d'objets lourds notamment. Lui reste alors le popotin vissé sur son siège et consulte son portable, couvert par un certificat médical certes, mais enfin il aurait pu regarder son collègue pour éventuellement lui venir en aide lorsque celui-ci s'aventurait sur l'auto-route, risquant d'être renversé. L'auteur critique à raison ces gens mordus de leur téléphone portable, l'œil rivé dessus dès que l'occasion se présente  comme si le monde n'existait qu'à l'intérieur de l'écran de celui-ci, oubliant les priorités de la vie.

 

 

C'est là que moi qui écris ces quelques lignes je me rappelle que j'ai mis au four des pains au sarrasin faits maison que j'avais oubliés l'œil rivé sur mon écran d'ordinateur.

 

Je viens d'aller en retirer un du four éteint par mon ami. Le pain était cuit à point.

 

Les portables donc, Georges en est mordu et utilise le sien pour suivre des courses de chevaux, espérant devenir millionnaire et définitivement oisif. L'hédonisme n'est pas toujours de mise pourtant dans un monde où malheureusement, l'heure est au combat. 

 

 

Puis j'ai visionné un film lui aussi combatif à sa façon. Il s'agit de Poulet au vinaigre, où Chabrol met en avant la dureté du monde, montrant notamment son flic, joué par Poiret, n'hésitant pas à utiliser la torture  du visage plongé dans l'eau jusqu'à bout de souffle, afin d'extorquer les aveux à une personne certes pourrie au niveau de son manque total de sens moral ; le notable ainsi malmené n'hésitant pas à harceler la veuve et l'orphelin, à les menacer sans répit. Le flic utilise des méthodes qui espérons-le n'ont plus cours. Force est de constater dans cette fiction que le flic en question sauve des vies en avançant dans son enquête par ses méthodes d'un autre âge.

06:26 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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