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08/02/2021

Roubaix, une lumière

Roubaix, une lumière :

 

https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=264597.html

 

Réflexion après avoir vu plusieurs longs métrages concernant le crime :

 

 

 

Les qualités comme les vices des êtres humains ont une dimension universelle. Mais cela ne signifie pas, concernant le crime, que tout un chacun soit habité par l'envie de tuer crapuleusement, non plus que chacun soit capable de bonté à tel moment de sa vie, qui lui est très défavorable en raison de circonstances désastreuses par exemple. La bienveillance constante demande à mon sens une évolution de longue haleine. 

 

La distanciation peut amener à regarder différemment ceux qui vous sont sciemment hostiles ; voir les mauvaises intentions des ennemis sous un angle comique, dérisoire peut aider. Le chat malveillant dans les dessins animés de Walt Disney,  envers l'oiseau Titi, fait suivre au spectateur ce processus de distanciation. On rit des bourreaux. Titi l'oiseau n'y laisse jamais aucune plume, cela fait du bien au moral, même si dans le réel on peut en laisser. La calomnie, parmi tous les crimes, requiert elle aussi une vigilance défensive extrême. La calomnie est une lourdeur que l'on doit néanmoins essayer d'appréhender avec la légèreté de l'oiseau Titi, pour éviter d'y laisser trop de plumes ; n'en laisser aucune quant à faire, et dans l'idéal, saisir l'occasion pour en faire de nouvelles.

 

 

"Tout le monde est capable de tuer" entend-on dire souvent, sous entendu tuer crapuleusement. Je ne pense pas qu'il en soit ainsi. Saint François d'Assise j'imagine, était parvenu à un degré de sainteté qui faisait de sa volonté celle de Dieu, du Dieu pacifique qu'il adorait, autrement dit, il faisait la volonté de Dieu qui était à mesure qu'il grandissait en sainteté, la sienne, et il n'aurait donc pas tué dans le sens crapuleux du terme, parvenu à ce degré de sainte volonté.

 

Tuer Hitler pour l'empêcher de massacrer les gens est autre chose.

 

Cette question du crime je la pose ce matin au vu, entre autre, du film regardé hier, film qui s'intitule Roubaix, une lumière, où l'on voit deux jeunes femmes tuer une troisième femme, âgé de 83 ans, qu'elles assassinent  en l'étranglant et en l'étouffant en même temps, lui ayant posé un oreiller sur la tête.

 

Je disais l'autre jour "qui sommes-nous pour juger", à propos  du crime commis par le docteur Dubuisson, mots dictés par la compassion pour cette femme prisonnière d'une passion qui lui avait enlevé sa lucidité.

 

Mais avec les crimes commis froidement, avec sadisme, comment échapper au dégoût ? Les deux jeunes  femmes du film, qui ont tué "la vieille", si un jour elles redeviennent humaines, mettront du temps à accepter d'avoir pu tomber aussi bas.

 

Même dégoût face aux crimes commis par les frères Briley, dont on a parlé hier à la télé, car là aussi le sadisme entre en jeu, or ce degré de sadisme ne peut que provoquer le rejet de toute personne humaine.

 

Mais punir par la chaise électrique à mon sens est se donner de la peine pour rien. Cet argument utilisé pour justifier cette position : ne pas se mettre au niveau des criminels, je l'entends, pour ma part.

 

Une femme bouleversée par ces crimes, en sortant du tribunal à traité d'animaux un frère, une sœur et leur amis, disant qu'ils avaient agi en meute à l'instar de bêtes sauvages. D'après elle, les bêtes sauvages ne tueraient pas toujours que pour manger, mais par goût du sang, comme les vampires.  

 

Les frères Briley :

http://affairesnonresolues.free.fr/?p=97

04:02 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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