Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/01/2021

De quel film s'agissait-il ?

Le thriller d'hier était intéressant. La paranoïa se justifie malheureusement pour le héros du film. Tout était réuni pour installer la défiance de cet homme dont l'épouse a été assassinée lors d'une mission anti terroriste. Il se laisse persuader par sa nouvelle petite amie de confier son fils à un organisme de camp de vacances, le temps pour celui-ci d'une quinzaine de jours de campement dans la nature entre adolescents. Hélas, il s'avère qu'un animateur obtient ainsi un otage avec le consentement involontaire du père. Mais le malheureux père va tarder  à comprendre son erreur.

 

 

Lorsque sa petite amie meurt dans un accident de la route, les doutes reprennent pour notre héros, avec la paranoïa tapie au fond de lui. Des préposés à la téléphonie ont effacé les messages qu'il aurait dû recevoir : il va s'en rendre compte incidemment, lorsqu'un ami affirme lui avoir envoyé un message. Celui-ci est un agent du FBI, ancien collègue de sa défunte épouse, et grâce à lui il va obtenir la provenance de l'autre appel. Le veuf héroïque va ainsi remonter jusqu'aux criminels.

 

Je ne dis pas le nom du film, mais sa fin car c'est là que se trouve le message.

Le héros perd la partie : après avoir perdu deux femmes, lutté pour ne pas perdre son fils, il perd lui-même la vie de façon ignominieuse. Ses amis du FBI en effet, ainsi que les médias croient dur comme fer qu'il est l'auteur de l'attentat, cet attentat qu'il tentait désespérément de faire échouer.

 

En mettant le détonateur dans la voiture du héros infortuné, ses ennemis lui ont ainsi fait porter le chapeau de ce crime.

 

Où l'on voit au cours du film l'auteur de l'attentat meurtrier justifier ses actes par le sentiment d'injustice conçu par lui lorsque des détenteurs du pouvoir ont poussé son père au suicide. La vengeance est alors devenue aveugle. Le criminel a confié au veuf la tragédie à l'origine de sa violence, désirant s'en faire une sorte de complice passif. Mais l'autre, lui ayant signifié que rien ne peut justifier le crime, ils sont ainsi devenus non pas des adversaires politiques mais des ennemis mortels.

 

Des colères sont légitimes mais rien ne justifie la mise à mort aveugle de gens désignés comme coupables parce qu'appartenant au système qui a tué un des vôtres.   Tel était le message du film. Et aussi que pour certains la "paranoïa" a lieu d'être en ce sens qu'ils doivent constamment rester sur leur garde, parce qu'entourés de la malveillance d'ennemis aux aguets.  Pour ma part je demande conseil à mon livre de sagesse et voici que je lis :

"Un ennemi acquis sans effort, c'est un trésor surgi dans la maison ; il doit m'être cher, cet auxiliaire de ma carrière spirituelle ", parole du Dalaï-lama.

11:30 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.