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01/05/2020

Victor Hugo

Victor Hugo dans le poème "Chose vue au printemps", qu'il a écrit en avril 1840 et faisant partie du recueil Les Contemplations, envie les oiseaux. Extrait de son poème :

 

"Et pendant que tout vit, ô Dieu dans ta clémence,/ Que la mouche connaît la feuille de sureau,/ Pendant que l'étang donne à boire au passereau,/ Pendant que le tombeau nourrit les vautours chauves,/ Pendant que la nature, en ses profondeurs fauves,/ Fait manger le chacal, l'once et le basilic,/ L'homme expire ! — Oh ! la faim, c'est le crime public ;/ C'est l'immense assassin qui sort de nos ténèbres.

Dieu ! pourquoi l'orphelin, dans ses langes funèbres,/ Dit-il : " J'ai faim !" L'enfant, n'est-ce pas un oiseau ?/ Pourquoi le nid a-t-il ce qui manque au berceau ?"

 

Commentaire :  les oiseaux bercent, jouissent du ciel, communiquent leur joie... et se cachent pour mourir. Les oiseaux se font beaucoup assassiner par les hommes, Victor. Mais je comprends ta peine, voir souffrir de faim est immonde, mettre au monde des enfants quand on ne prend soin en ce monde que d'un petit nombre d'entre eux, c'est immonde pour les parents prenant peu à peu conscience que leurs enfants sont sacrifiés à l'égoïsme des dominants. Je compatis avec toi, Victor. Mais puisses-tu si tu reviens sur cette terre de douleur te laisser consoler par les oiseaux.

 

Entendu à la télé hier soir : "depuis que madame Dolto a dit qu'il faut parler aux bébés, nous savons qu'il faut leur parler." Sans blague ? D'aucuns ont attendu madame Dolto pour savoir qu'ils peuvent parler aux bébés ? Pourquoi prend-on les gens pour des imbéciles ?   

 

03:12 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

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