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13/02/2020

À noter dans les annales

Avant-hier nous avons attendu en vain les couvreurs afin qu'il bâchent notre toit troué.

 

Auparavant étaient venus deux hommes travaillant pour une entreprise dédiée aux espaces verts. En effet, la veille au soir vers 21 heures, 22 heures, l'aulne glutineux presque mort, entouré d'un lierre très abondant, s'est écroulé à cause de la tempête, percutant notre toit en chutant. Une quinzaine de tuiles se sont envolées. Trou dans la toiture assez conséquent. Les deux hommes des espaces verts, armés d'une tronçonneuse pour eux deux, ont débité le vieil aulne vermoulu.

 

La veille au soir, après la chute de l'arbre, un voisin avait appelé les pompiers. Mon ami et moi n'en voyions pas l'utilité. Les pompiers n'allaient quand même pas débiter l'arbre la nuit, non plus grimper sur le toit pour bâcher, à notre avis.

 

Ils sont venus, le jeune voisin pointant notre maison du doigt. Bien lui en a pris. Un pompier est monté au grenier par la force des bras, via une trappe, un de ses  collègues lui maintenant les jambes et s'efforçant de le propulser, accompagnant ainsi l'effort fourni par le grimpeur, qui prenait appui sur ses bras.

 

Le pompier parvint ainsi à se hisser dans le grenier. Il commenta une fois descendu qu'il y avait un trou dans je ne sais quel métériau protecteur et qu'il avait mis une tuile dessus en attendant les couvreurs.

 

Deux jours plus tard, toujours pas de couvreurs. Ils sont débordés.

 

Ce matin, je surveillais le plafond afin de voir si le colmatage de fortune du valeureux pompier tenait. Aucune tâche d'humidité au plafond, par contre, par terre, une grande flaque d'eau qui venait de je ne savais où.

J'ai donc considéré que c'était un sinistre et j'ai fait le 15 pour appeler les pompiers. Je suis tombée sur le Samu qui m'a dit qu'il se chargeait d'appeler pour moi  les pompiers après m'avoir aimablement demandé mes coordonnées. Ouf ! Je n'ai pas vu de blouses blanches pour embarquer la "zinzin" qui fait le 15 au lieu du 18.

 

Une brigade de pompiers m'appelle au téléphone, puis une autre, spécialisée dans le bâchage. Quand ils arrivent, ils veulent voir le trou dans la toiture et me font remarquer que le collègue étant venu avant-hier a bâché, car un pompier aperçoit, du fond du patio, une bâche blanche. J'en conclue que c'est le matériau dans lequel un trou s'était formé. Le pompier aux yeux d'aigle croit voir la tuile qui correspondrait au colmatage. Nous montons ensuite à l'étage et je lui montre la flaque dans la chambre. Nous y pataugeons.

 

— Ah.... quand même, dit le pompier leader.

 

— Ben oui. C'est une grande flaque, mais le fait est que le plafond est impeccable. Ce serait une infiltration par les murs alors, dis-je.

 

— C'est ça, dit le pompier leader, le crépi du mur n'est pas de bonne qualité, il laisse passer de l'eau, qui descend dans le mur et s'écoule au niveau de l'arasage du lino.

 

Mais les murs ne montrent aucune tache d'humidité. Cela va peut venir, notons bien. En attendant, j'ai tout essoré avec des serpillères, en oubliant de prendre des photos. Sans humidité des murs, de toute façon, on croirait que j'ai fabulé et renversé deux bassines d'eau pour obtenir un "autre" bâchage (car le premier pompier n'a pas bâché, en dépit que nous ayons vu une bâche blanche ce matin), ou dans je ne sais quelle autre intention.

 

Ai-je, à la faveur d'une tempête, assisté à un phénomène paranormal ?

 

Je ne le crois pas.

 

En attendant Godot, en l'occurence, les couvreurs, je remercie quand même les pompiers salvateurs, et mon ange farceur.   

 

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