Quand le bonheur devient une presque injonction ♣♣♣ Un tourbillon d'émotions ♣♣♣ Fleurs de cerisier

Quand le bonheur devient une presque injonction ça frise l'absurde, on a bien le droit d'être triste de temps à autre, quand les circonstances qui plus est s'en mêlent. Mais il y a aussi du profit à retirer du côté "des pères Ubu" du bonheur. C'est ici :

 

https://laviedesidees.fr/Bonheur-obligatoire.html

 

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Poète du jour : Jessica Care Moore qui a dédié son poème J'étais une fille des montagnes russes ou J'étais un tourbillon d'émotions à Ntozake.

Quelques lignes, "volées" à Ntozake, lues dans Poem a day.

 

Ma courte introduction :

Une personne qui se vit comme un tourbillon d'émotions, forcément troublion ;  rien ne lui fait peur, même pas l'enfer ! Du coup le garçon en question, qui lui, serait plutôt craintif, à moins que cette énergie fantastique ne le perturbe, a plus ou moins du mal avec elle ; no limits peut éventuellement faire peur.

En fait une énergie débordante plutôt heureuse, ne vous  déplaise, d'après ces lignes :

 

I used to be a roller coaster girl
Wild child full of flowers and ideas
Useless crushes on polish boys
in a school full of white girls.

 

J'étais une fille prise dans un tourbillon d'émotions

Enfant sauvage pleine de fleurs et d'idées

d'inutiles coups de cœur pour des garçons polonais

dans une école remplie de filles blanches.

 

 

Commentaire : quel tonus !   Et la tornade finit son poème ainsi :

 

I still love roller coasters

& you grew up

to be

Afraid of all girls

who cld ride Fearlessly

like me.

 

J'aime toujours les émotions fortes

et tu as grandi

pour avoir peur

de toutes les filles

qui pourraient rouler leur bosse sans peur

comme moi.

 

Commentaire :  "rouler sa bosse" m'a paru bien entrer dans le contexte.

 

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Cherry blossoms

 

poème de Toi Derricotte

 

I went down to
mingle my breath
with the breath
of the cherry blossoms.

There were photographers:
Mothers arranging their
children against
gnarled old trees;
a couple, hugging,
asks a passerby
to snap them
like that,
so that their love
will always be caught
between two friendships:
ours & the friendship
of the cherry trees.

Oh Cherry,
why can't my poems
be as beautiful?

A young woman in a fur-trimmed
coat sets a card table
with linens, candles,
a picnic basket & wine.
A father tips
a boy's wheelchair back
so he can gaze
up at a branched
heaven.
                     All around us
the blossoms
flurry down
whispering,

        Be patient
you have an ancient beauty.

                                            Be patient,
                                  you have an ancient beauty.

till : jusqu'à ♣♣♣ Les nazis

C'est osé cette histoire de désaccord avec le monde de D. H. Lawrence dans la citation en avant-dernier post, si bien que j'ai cru que le "till" était employé d'une manière spéciale, comme dans un idiome. Mais non. D. H. Lawrence semble dire qu'il faut un peu de désaccord avec le monde pour se rendre compte de certaines choses.

Je ne connais pas son œuvre aussi je ne sais pas de quel monde il parle, pas de son propre univers intérieur sinon ce qu'il dit n'aurait pas de sens, mais du monde des mondains sûrement.

 

                                             ♣♣♣

 

"Dans la geôle nazie de Berlin (Allemagne), en 1942, les prisonniers se promènent l'un derrière l'autre dans la cour intérieure de la prison. « Père, avez-vous un chapelet ? », chuchote une voix derrière le Provincial des Jésuites allemands, le Père Augustin Rösch, prisonnier avec les autres. Le Père n'en a pas... « Père, tâchez de m'en procurer un, il me le faut absolument ! » insiste discrètement la même voix.

La nuit suivante, le Père Rösch n'arrive pas à dormir. Il a les mains enchaînées et une lampe reste allumée au-dessus de son visage pour qu'à chaque moment le gardien puisse l'observer.

La porte grince, le prisonnier sursaute. Contrôle ? Interrogatoires ? Ce n'est que le gardien, l'un des rares qui aient bon cœur. Il entre et  raconte qu'il est catholique. Le Père prend courage et le prie de lui procurer un chapelet.

Au milieu de la nuit, à nouveau un bruit de clé dans la serrure. Le gardien s'approche du prêtre : « Père, vous dormez ? demande-t-il. J’ai un chapelet pour vous ! » Le prêtre n'en croit pas ses yeux. « Oui, Père, je l'ai reçu de ma mère. Vous pouvez vous en servir jusqu'à ce que j'en aie acheté un neuf pour vous. Bonne nuit ! »

Le voilà seul avec son chapelet ! Mais il ne le garde pas pour lui-même et le fait  circuler à travers la lugubre geôle dans laquelle des hommes torturés attendent la mort. Chacun peut garder le chapelet une demi-heure. Même ceux qui naguère s’en moquaient le considèrent comme une chaîne pour s'accrocher à Dieu.

Un détenu avouera plus tard : « Autrefois je ne voulais rien savoir du chapelet. Mais en captivité j'ai appris combien de force et de joie se trouvent dans les mystères du Rosaire pour obtenir secours et protection de Notre Dame. »"

 

Lu ce matin sur site Marie de Nazareth

 

Mon commentaire :

 

Les nazis pour la plupart, étant allemands, avaient dû aller au catéchisme. Ils le rejetèrent ou alors ce qu'on leur enseigna était tronqué.

Ont-ils interprété qu'il fallait haïr les juifs ?

D'où une  attitude "décomplexée" qui alla si loin, jusqu'à l'extrême barbarie ? Puisque les juifs avaient été interprétés comme étant le "peuple maudit" ?

C'est pourquoi les religieux des différentes religions doivent dialoguer entre eux, afin qu'une religion garde son sens.

Chacun est relié à ses ancêtres par la religion, qu'il ne veut pas renier. Le fait est que Jésus se reliait à Moïse, se reliait à Abraham, se reliait à Dieu.

Muhammad, d'après le livre que j'ai lu il y a peu L'Envoyé de Dieu, se reliait à l'ange Gabriel principalement puisque c'est lui qui l'interpelait le plus souvent, qui se reliait lui-même à ceux précédemment cités en parlant de Jésus.

Personne ne veut tuer personne à la base, dans la religion juive et chrétienne (précisons que juste une poignée de politiciens romains et juifs ont été à l'origine du calvaire du christ dans la foi chrétienne, mais pas le peuple romain dans son ensemble ni le peuple juif dans son ensemble). Après, les choses se compliquent étant donné que Muhammad "s'érige" en ennemi des polythéistes.

Mais il faut savoir qu'il "s'est érigé" en ennemi des polythéistes, parce que ceux-ci voulaient lui faire la peau, d'après ma lecture du roman de Gilbert Sinoué. Dans le contexte où se trouvait le prophète, il s'agissait principalement d'arabes polythéistes provenant de la même tribu que Muhammad.

Le prophète témoigne que l'ange Gabriel vient lui donner un enseignement pour le peuple arabe. Muhammad, agressé par les polythésites donc, veut entendre la parole de l'ange Gabriel jusqu'au bout pour transmettre notamment les sourates, et donc défend sa vie avec ceux qui le soutiennent parmi son peuple, de plus en plus nombreux. D'où qu'il devient un guerrier pas comme les autres.

Je me dis que si les gens de sa tribu qui n'étaient pas d'accord avec lui, l'avaient laissé communiquer avec ceux qui désiraient l'écouter et qui en ressortaient avec la foi.... le prophète ne leur aurait pas déclaré la guerre. À moins que les polythéistes de son entourage n'aient été tellement agressifs dans leurs mœurs, notamment envers les femmes qui étaient souvent violées, que Muhammad s'est vu dans l'obligation de se battre même quand ces derniers ne lui cherchaient plus de noises. Car le Vivre et laisser Vivre semble contenir plus de complexité qu'on ne le croit. Un violeur se croit légitime, il ne manque de respect qu'à une femme après tout, dans sa logique de surhomme. Mais Muhammad lui dit qu'il a commis un crime et se bat contre lui. C'était aussi comme cela avec les duels à l'épée (l'escrime) du temps des chevaliers chrétiens.

La guerre de Muhammad naît quand le respect est bafoué en somme.  Il ne tient pas à vivre longtemps, il tient à accomplir sa mission.

Quand on dit Inch Allah en fait on dit Gloire à Dieu. Donc Inch Allah. Et espérons la paix pour tous avec le respect pour ceux qui ne veulent nuire à personne et font de surcroît ce qu'ils peuvent du mieux qu'ils peuvent pour être bienfaisants.