Les chats ♣♣♣ Politique envers les sans famille

 

Hier un papillon voulait de la lumière et est allé battre ses ailes à l'intérieur du globe de papier qui entoure l'ampoule de la chambre. Cela faisait un bruit d'alarme. J'ai décroché le globe afin de libérer le papillon, après avoir ouvert la fenêtre en grand. Mais dehors, la nuit ne l'attirait pas. Il voulait rester dans la chambre. Le temps que j'aille éteindre la lumière pour inciter le papillon à sortir, Yoko l'avait gobé. C'était moche de voir ce grand papillon dans sa gueule. Un chat est un chat. Impossible de le raisonner contre un instinct si profond. Si je l'avais obligé à ouvrir la gueule, de toute façon, le papillon ne s'en remettait pas. Si ce "jouet" (vu par Yoko) s'était mis à l'ombre de la nuit...invisible alors vu la couleur marron de ses ailes, il aurait été sauvé. Mais non, il ne l'a pas fait le bougre. 

 

Quant à Nono, elle se remet d'un AVC.  Plus de pattes folles se jetant sur le côté, de démarche bringuebalante, de yeux hagards. Elle est redevenue toute fringante !

 

J'ai dessiné Yoko hier soir sur du papier à carreaux et je l'ai colorié à l'ordinateur. C'était avant qu'il ne gobe le papillon.

 

♣♣♣

 

Lu sur le site PRELE :

 

"Le petit journal " Agir maintenant " de la Fondation de l'Armée du Salut nous informe qu'en 2017, 403 personnes sans abri sont mortes dans la rue, dont la plus grande partie en hiver. Elles sont mortes de faim, de froid ou d'épuisement. Dans un pays comme la France, où nous avons presque tous la chance d'avoir un toit et de manger à notre faim, ce bilan est insupportable. Pourtant, chaque année, les associations et les pouvoirs publics se mobilisent pour ouvrir des centres d'hébergement d'urgence. L'an passé, il y aurait eu 400 nouvelles places crées, en plus des 5000 existantes. Partout, à Paris comme à Lyon, Reims, Metz ou Belfort, régions où l'hiver est rigoureux, des chambres sont réservées dans des hôtels ou des auberges de jeunesse pour accueillir femmes, hommes ou enfants.

Le journal signale toutefois qu'"aujourd'hui  il y a une multitude de populations différentes dans la rue: des enfants seuls, des femmes avec ou sans enfants, des personnes ayant un travail et même des personnes âgées". Il est expliqué aussi que 22% des femmes sans abri accueillies se plaignent de l'insécurité et de leur angoisse de vivre dehors sans espoir de réinsertion. Aussi, nous devons nous adapter à cette situation et réaliser que plus les solutions qui leur sont offertes sont durables, plus ces personnes auront des chances de s'en sortir.

La Fondation de l'Armée du Salut nous demande de trouver rapidement de nouveaux lieux pour accueillir les plus démunis, de recruter des bénévoles et de stocker de la nourriture non périssable à distribuer. Tous ceux qui ont des draps, des couvertures, des produits d'hygiène sont engagés à se faire connaître de l'Armée du Salut pour préparer l'accueil de cet hiver. Des dons seront bienvenus pour aider toutes les personnes en difficulté dormant dehors par des températures très basses.

Pour tout cela et pour faire un don, joindre cette association internationale reconnue d'utilité publique qui compte à ce jour 5800 bénévoles et salariés engagés sur le terrain. Comme les bénévoles des Restos du cœur, de la Croix Rouge, du Secours Catholique, du Secours populaire, d'Emmaüs et de tant d'autres œuvres tournées vers les personnes au statut précaire, ouvrons notre cœur et permettons à des sans abri de subsister dignement dans notre pays. Leur adresse: Fondation de l'Armée du Salut - 60 rue des Frères- Flavien-75976-Paris Cédex 20 ou www.armeedusalut.fr."

Lyliane

 

Mon commentaire :

 

Jusqu'ici aucune politique n'est venue vraiment à l'aide des sans famille sans logis. Il y a plus d'entr'aide entre les  animaux souvent. Et quand un animal tue, cela se passe en général très vite. Je pense que même les chats ne sont pas sadiques, puisqu'ils ne font qu'obéir à un instinct. L'abbé Pierre s'était distingué quand même car il s'est battu avec les politiques pour tenter de les raisonner. Ce qui souvent n'est pas une mince affaire. Quel courage il faut ! Hommage à lui.