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11/06/2018

Ce matin je partage cette méditation lue sur le site hozana :

"Méditons avec saint Josémaria Escrivà

 

 

Lorsque quelqu’un axe son bonheur exclusivement sur les choses d’ici-bas – j’ai été témoin de véritables tragédies –, il en pervertit l’usage raisonnable et détruit l’ordre sagement disposé par le Créateur.

Son cœur devient alors triste et insatisfait ; il s’engage sur la voie d’un éternel mécontentement et finit par être dès ici-bas esclave, victime de ces mêmes biens qu’il a peut-être atteints au prix d’efforts et de renoncements innombrables.

Mais surtout, je vous recommande de ne jamais oublier que Dieu n’a pas de place, n’habite pas un cœur embourbé dans un amour désordonné, grossier, vain.

Nul ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent. Fixons donc notre cœur dans l’amour capable de nous rendre heureux… Désirons les trésors du ciel.

Amis de Dieu, 118

 

Pour aller plus loin

 

Beaucoup dans notre société ont mis Dieu de côté. Sont-ils plus heureux ? Les biens de ce monde, quand bien même ils ne nous manqueraient pas, n’arrivent pas à combler un cœur humain. Tous les sages de toutes les cultures le disent : la crainte et le désir nous rendent la vie amère au milieu des biens de la terre.

Si je n’ai pas d’autre horizon que ces biens, alors il n’y a plus de place pour accueillir le tout autre ; il ne s’agit pas de s’évader de ce monde, mais pas plus de s’y laisser engloutir et croire s’y réaliser.

 

Résolution

 

Vivre pleinement aujourd’hui, sans me projeter sur demain.

 

Intention de prière

 

Pour les détenus : que la prison soit l’occasion d’une conversion."

 

                                         ♣♣♣

 

Lecture des Béatitudes. En fait le "pauvre de cœur"  dont parle la première Béatitude signifie de devenir pauvre par choix alors qu'on possède la richesse matérielle. Ce qui est très dur à mettre en pratique pour les riches, d'où que les chrétiens véritables ne soient pas si nombreux. Pour autant, si les riches consentaient à abandonner une bonne partie de leur richesse au peuple, le ruissellement dont parle Emmanuel Macron, pourrait alors se produire et il n'y aurait plus de SDF. C'est en lisant ce blog que j'ai compris le sens de cette première Béatitude du Christ :

 

http://www.laici.va/content/laici/fr/sezioni/giovani/magi...