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18/05/2018

Sortir de la plainte pour s'ouvrir à la reconnaissance ♣♣♣ Photos d'hier ♣♣♣ Benoît et les cadeaux

 

"Marie Cénec

 

Pour les croyants, la prière n’est-elle pas le lieu par excellence de l’obstination et de la persévérance? Pour que tout puisse basculer à nouveau dans la reconnaissance et la louange, il a fallu au psalmiste un lieu de libre expression. La prière est, pour tout croyant, un lieu de liberté, un lieu ou il est possible d’assumer le tout de sa vie, assumer qu’il vit en tension – que la foi et la révolte peuvent cohabiter en lui, comme la peine et la joie, comme la plainte et la reconnaissance.

 

La prière est une école de vérité, elle permet de se présenter devant Dieu sans faire semblant – c’est une bonne école pour apprendre à se plaindre vraiment, non pas en se perdant dans nos petits agacements mais en allant à la racine de ce qui ne va pas. La prière est aussi une école de gratitude, car elle permet pour un temps de s’extraire de soi, de se décentrer de ses problèmes. De prendre le temps de revisiter les souvenirs des jours de joie, des jours gonflés d’espérance. Et de nourrir la reconnaissance et la gratitude, pour la vie offerte, pour les liens qui nous font du bien, pour le fait que Dieu nous écoute… et finalement, dans une même prière, nous pouvons tenir les deux choses, laisser cohabiter le poids de nos jours et l’esprit de reconnaissance.

 

Ne sous-estimons pas la force de la prière, qui nous donne l’énergie de nous adresser à Dieu avec obstination, de conserver notre force intérieure quand nous sommes éprouvés. Ne lâchons pas Dieu.

 

Marie Cénec, Sortir de la plainte pour s’ouvrir à la reconnaissance / extrait – Prédication à la Cathédrale Saint Pierre, Genève – 25 octobre 2015 (celebrer.ch)"

Lu dans Jubilate ce jour.

 

Mon commentaire. Où il est question de s'ouvrir à la gratitude ou reconnaissance. Où l'on voit que dans la prière il y a de l'émotion, du mouvement, ça sort de soi pour s'adresser à la Beauté, à la grâce, à la bonté, au Courage (dans sa nudité parfois), à Dieu en somme.

 

                               ♣♣♣ 

 

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Je trouve que dans ce visage il y a de la bonté, donc ça va. C'est moi, au fait.

 

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Y'a d'la joie. Le cournouiller, sibérien si cela se trouve, resplendit. Il vient des steppes lointaines russes pour résister à d'aussi rudes hivers et en sortir frais comme un cardon. Là, il est en fleurs.  Pris hier en photo par sa fervente admiratrice.

 

♣♣♣

 

"Si un moine doit recevoir quelque chose :

 

En aucune manière il ne sera permis à un moine de recevoir, ni de ses parents, ni de qui que ce soit, ni à la suite d'un échange : des lettres, des petits cadeaux, ou eulogies (objet béni ramené en souvenir d'un lieu de pèlerinage) sans demander l'autorisation de l'Abbé, qu'il ne se permette pas d'accepter le présent, avant d'en informer l'Abbé, et  que ce dernier l'autorise de l'accepter.

 

Commentaire:

 

Pour celui qui n'a pas fait de vœu de pauvreté, le fait d'accepter un don et le désir de possession est ancré en lui, cela paraît naturel. Mais, il y a une manière de donner, et une manière de recevoir, sans blesser, ni humilier. Un refus peut peiner la personne qui a voulu offrir un cadeau dans le but de faire plaisir. On aime bien offrir des souvenirs des lieux que nous avons visités à ceux qui ne sont pas venus avec nous. Et nous aimons recevoir des cartes postales des personnes qui sont parties en voyage car ça renforce les liens affectifs. Mais nous devons aussi pratiquer le détachement, ce n'est pas grave si l'oncle Jacques a oublié de nous ramener un cadeau, que la cousine Delphine a encore oublié de nous fêter notre anniversaire,  nous ne devons pas attendre forcément des autres quoi que ce soit, ce n'est pas dû. Comme nous ne devons pas nous sentir obligé d'offrir quelque chose, ou de mettre quelqu'un dans l'embarras s'il ne peut nous rendre la pareille.

 

Prière :

 

Benoît,

Toi qui nous as instruis pas ton enseignement,

Béni de Dieu, maître très bon,

assiste-nous, et prends pitié de ceux et celles qui ont recours à toi.

Amen."

 

Mon commentaire : est-ce bien le Benoît dont la maison d'enfance est dans le Pas-de-Calais dont il s'agit ? Car j'ai cru comprendre que ce Benoît-là, aurait été sur les routes toute sa vie. Quoi qu'il en soit si deux saints Benoît il y a, les deux sont vénérés en tant que saints.    

 

 

11:01 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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