Le film vu hier soir à propos de l'hystérie des femmes, laquelle est contestée par une suffragette

 Le film vu hier soir ne manque pas de profondeur. Où l'on constate un sens pragmatique anglais car devant la frustration de certaines femmes bourgeoises et la violence ou l'indifférence de leur mari, un certain médecin à l'esprit très bourgeois lui aussi procède à ce que l'on appellerait des "attouchements" sauf qu'ils sont consentis et même réclamés par les dames en question. Le docteur revendique un acte scientifique pour pallier ce qu'il nomme l'hystérie des patientes qu'il traite. "La papouille" a lieu alors que le sexe de la dame est caché... la pudeur est sauve. Où l'on traite aussi de la façon différente de vivre la chrétienté selon les uns et les autres d'autre part. Par exemple le médecin à la clientèle  bourgeoise refuse toute compassion aux femmes ouvrières tout en ne rompant pas avec sa religion officielle, à l'inverse,  sa fille aînée est la charité incarnée. La patience aussi d'une certaine façon, même si  elle rue dans les brancards  tant son père et certains gros propriétaires sont odieux à son égard et à l'encontre de ses protégées, car elle n'enlève pas à son père une certaine affection... et n'est jamais dans la haine. Cette suffragette qui défend les droits des femmes de tout cœur voit même d'un œil bienveillant l'appareil électrique, vibromasseur pour le clitoris, que va utiliser son père pour soulager ses patientes, qu'il pense toujours hystériques. Cela va loin, car cette femme aurait pu sur la seule parole d'un docteur, lorsqu'elle a réagi trop fortement contre l'agression d'un policier, se faire interner et enlever le clitoris. Le jugement d'un seul docteur aurait suffi ! Celui-ci heureusement est son ami... et ensemble ils vont sauver ce que sont pour eux deux les valeurs chrétiennes. J'ai aimé ce film. Sa bande annonce :

 

 

Une comédie qui a beaucoup de profondeur quelle réussite ! Et cette soprano italienne, qui aurait sérieusement l'idée de la traiter d'hystérique ? Ils sont forts ces anglais !