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17/01/2018

Réflexion du jour

 

Lisant ces lignes j'entends que l'auteur demande aux personnes de vivre pleinement leur vie en cessant de jouer un rôle bien défini qu'elles se seraient choisi, en effet d'un jour à l'autre si cela se trouve le riche peut s'appauvrir, le pauvre, s'enrichir, le malade devenir à l'occasion soignant et le soignant muer en patient, alors ne pas s'accrocher à ces "rôles" de riche, de pauvre, de soignant, de patient etc.  voilà comment je comprends ces lignes, avec le message de vivre pleinement en pensant à ce quelqu'un au-dessus, bien au-dessus de nous qui attend peut-être que l'on veuille bien l'accueillir en soi, lui faire plus de place,  l'aider en somme à aider ceux qui en ont besoin sans même parfois le savoir.... parfois nous-mêmes, l'occasion se présenterait alors avec l'ouverture et non l'enfermement dans un rôle bien défini.  Les quelques lignes en question :

 

Dietrich Bonhoeffer

J’ai compris tard et je continue d’apprendre que c’est en vivant pleinement la vie terrestre qu’on parvient à croire. Quand on a renoncé complètement à devenir quelqu’un – un saint, ou un pécheur converti, ou un homme d’Eglise (ce qu’on appelle une figure de prêtre), un juste ou un injuste, un malade ou un bien portant – afin de vivre dans la multitude des tâches, des questions, des succès et des insuccès, des expériences et des perplexités – et c’est cela que j’appelle vivre dans le monde – alors on se met pleinement entre les mains de Dieu, on prend au sérieux non ses propres souffrances mais celles de Dieu dans le monde, on veille avec le Christ à Gethsémani ; telle est, je pense, la foi, la metanoia; c’est ainsi qu’on devient un homme, un chrétien. 

Dietrich Bonhoeffer, La fragilité du mal (Piemme, 2015)

image: Jusepe de Ribera, Mary Magdalene Penitent  (commons.wikimedia.org)

 

Lu dans Jubilate

14:19 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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