03/12/2017
Le film vu hier soir
Le film vu hier soir a pour titre Irréprochable. Pour moi ce film montre les tares d'une société où tout semble pourtant "nickel" comme il est coutume de dire. Ici, tout le monde semble vaille que vaille être dans le coup, sauf qu'en coulisse il y a des dérapages sur le plan mental. La question qui se pose aussi dans ce film est de savoir pourquoi personne ne se rend compte de rien sur les dangers que présente la société, sur les dangers qu'il y a à y vivre trop satisfaits d'elle et de soi. Ou plutôt sur les dangers de cette volonté d'être satisfaits à tout prix, de ne pas vouloir voir en somme. Pas de remise en question de celle-ci, ni de soi-même à l'intérieur de celle-ci dans ce film, tout le monde se sent irréprochable, celle qui y dérape le plus en premier. Pourtant il y a des indices qui pourraient mettre un frein au désir d'y être des hyper adaptés en quelque sorte. Elle génère de drôles de vieux notre société. Dans ce film on insiste là-dessus : ils sont mutiques, comme par manque de goût de communiquer ou dégoût de soi. Que cache aussi cette volonté obsessionnelle du corps parfait pour une sexualité "au top" ? Ces symptômes pourraient inviter à la modération les personnes qui la goûtent à en perdre le sens commun. et le fait de ne jamais se poser vraiment de question, le film en est une démonstration, peut faire tomber de haut. Autre indice d'une condition humaine difficile au sein de la société (qui en est à générer de la maladie) : le harcèlement devenu fait sociétal. Le harcèlement morbide par essence, forme de folie pas douce du tout. Dans ce film on voit une femme en harceler une autre, plus jeune. Le harcèlement, signe de frustration. Bien sûr il faut faire un travail sur soi pour la gérer.... mais le contexte ne doit pas être abrutissant, mais favorable à un travail sur soi et dans ce film personne n'est vraiment à l'écoute de soi ou de l'autre, on est nickel, les apparences seulement sont sauves. De la difficulté finalement de passer du puritanisme à quelque chose d'équilibré.
05:15 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
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