02/05/2017
Dans les environs de Béthune
Dans les environs de Béthune j'ai eu l'occasion de rendre visite à une personne habitant dans le centre d'un petit village, dont la maisonnette est agrémentée d'un jardin et d'un poulailler. J'ai assisté à cette occasion à une bataille, non pas de coqs, mais de poules ! L'aimable villageoise m'a alors expliqué que parmi ses poules existait une dominante qui en attaquait une en particulier. "Elle était rouge vif" me dit-elle "C'est à cause de sa couleur que la poule se fait agresser?" lui demandai-je. "Non, rectifia-telle, elle était rouge vif de sang, après l'agression de l'autre jour." La dame a en effet repéré que c'est toujours la même poule qui se fait agresser, et qu'un jour même, le groupe de poules, envenimé par la dominante a failli tuer l'infortunée, qui est ressortie à moitié déplumée de l'attaque, et ensanglantée. Plus morte que vive, prostrée, la victime a été mise à l'isolement durant quelques jours, puis un essai de "resocialisation" de la malheureuse a été fait et rebelote, la poule dominante a refondu, sous mes yeux, toute plumes dehors, sur la nouvelle arrivante qui se défendait bien, les autres poules, cette fois, restant à l'écart. Les chats de la dame assistaient au spectacle sans broncher, peut-être aussi surpris que nous l'étions. Dorénavant la victime quelque peu ensauvagée est mise à l'isolement définitivement. Quant à la poule agressive on l'a vue se trouver déjà une autre "tête de turc". Ce qui fait que peut-être , "si elle continue", on fera de la guerrière une poule au pot. Existe-t-il un gène du guerrier ? Une poule ayant plus de testostérone que de raison ? La Fontaine aurait pu en faire une fable... mais peut-être qu'en son temps les poules étaient plus calmes... à chaque époque ses calamités.
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