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21/12/2016

Lu ce matin ♣♣♣ Lu encore ♣♣♣ Arbres vus par Cézanne ♣♣♣ Ce matin, je fais l'arbre avec Song Arun

 À propos de : Emmanuel Faye, Arendt et Heidegger. Extermination nazie et destruction de la pensée, Albin Michel

Le travail d'Emmanuel Faye à qui La vie des Idées pose des questions auxquelles il répond.

 

Un extrait. Lien pour lire intégralement le texte, sous celui-ci.

 

"Il est difficile de nier que les travaux d’Emmanuel Faye sur le nazisme de Heidegger ont été salutaires. L’indignation de certains heideggériens, confrontés à des documents accablants dont ils ne voulaient rien savoir, a pu se concentrer sur quelques erreurs de détail. Ces travaux n’en ont pas moins eu l’immense mérite d’ouvrir des archives qui seraient restées sans cela inédites, de donner à lire la littérature nazie des années 1930 pour attester la prégnance de ses schèmes intellectuels et langagiers chez Heidegger, de constater précisément, dans la lettre des textes disponibles, les marques de la précocité, de la radicalité et de la constance de l’engagement nazi de Heidegger. Celui-ci resta toute sa vie fidèle à ce qu’il avait nommé en 1935 « la vérité et la grandeur interne du mouvement », à ce nazisme « spirituel » dont le nazisme réel avait selon lui trahi la promesse, non pour avoir été criminel, mais pour avoir été trop « bourgeois » et trop timoré.

Grâce à Emmanuel Faye, le mur des dénégations, que n’étaient arrivés à percer ni les travaux précis d’historiens comme Hugo Ott ni les analyses lucides d’auteurs aussi différents qu’Éric Weil, Theodor Adorno ou Pierre Bourdieu, pour ne citer qu’eux, est en ruines. La récente publication des Cahiers noirs et des lettres de Heidegger à son frère Fritz aura été l’expérience cruciale qui réfute ceux qui haussaient les épaules quand Henri Meschonnic, dans une lecture attentive aux signifiants, montrait que toute l’œuvre de Heidegger portait en elle « l’étoile en négatif de l’antisémitisme »"

 

Un peu plus loin, à propos de la déconstruction du piège construit par la pensée nazie de Heidegger :

 

"À l’idée privilégiée par E. Faye, que la pensée de Heidegger n’est qu’un simulacre de pensée, on peut préférer la métaphore du « piège » utilisée par Arendt. On pourrait dire que, autour de son « archi-nazisme », Heidegger a construit un « piège philosophique » destiné à égarer une partie des lecteurs dans des labyrinthes de pensée, tout en aménageant pour le petit groupe des élus des voies d’initiation à ce « nouveau commencement » germanique que le nazisme lui avait fait espérer. L’efficacité d’un piège tient cependant à la solidité de ses matériaux et de ses ressorts : démonter le piège exige de reconnaître cette solidité. Ernst Tugendhat a donné l’exemple d’un tel démontage, capable de reconnaître la part de vérité des descriptions d’Être et Temps tout en passant celles-ci au crible d’une critique analytique consciente de leur lien au « fascisme » dont elles préparent la place."

 

http://www.laviedesidees.fr/Arendt-en-eaux-troubles.html

 

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 Confession d'une psychiatre maniaco-dépressive, Robert Laffont, 1997)

 

http://www.babelio.com/livres/Jamison-De-lexaltation-a-la...

 

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Portraits d'arbres vus par Cézanne, ici :

 

http://raymondalcovere.hautetfort.com/

 

Et justement à propos d'arbres, ce matin, avec Song Arun, je fais l'arbre : exercice pour faire descendre le chi en s'enracinant dans le sol, ce faisant, vous calmez le cœur et reprenez confiance :

 

https://www.youtube.com/watch?v=qkFUca3Yt-A&list=PLmt...

 

 

 

 

 

07:22 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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