03/11/2016
Les expériences étranges
Nous suivons mon compagnon et moi le feuilleton Plus belle la vie, ces temps-ci on y voit le jeune professeur d'anglais faire une expérience étrange, de médium. Étant depuis peu en colocation, il voit le fantôme d'un adolescent qui demande de l'aide, ayant été apparemment assassiné. Les autres colocataires, qui ne perçoivent rien de ce que leur ami perçoit avec la netteté du réel se font du souci pour sa santé mentale. Ce doit être éprouvant d'être médium !
Parfois avec des vivants, les choses ne sont pas plus faciles au niveau de la communication que ce qui se passe dans le feuilleton entre le fantôme et le professeur. Ce fantôme reste résolument mutique mais émet les signaux d'une certaine détresse dans ses grands yeux qui fixent celui qu'il a choisi d'interpeler comme on imagine qu'Abel regardait Caïn ; d'un autre côté, certains vivants comme ceux que j'ai rencontrés aujourd'hui et que je suis censée connaître depuis l'enfance, parlent mais pour dire à leur interlocutrice, moi en l'occurrence, des choses plutôt incohérentes, du moins en décalage complet me semble-t-il avec ce qu'ils ont l'air de faire semblant de manifester en terme de bienveillance par exemple... tout est flou pour le coup et je me demande si c'est moi qui me ferais de drôles d'idées les concernant... au final cela est aussi étrange que l'expérience du médium bluesé du fameux feuilleton ! Ayant travaillé sur la prise de distance... je ne suis plus perturbée quand cela arrive comme l'est ce jeune professeur du feuilleton avec "son" fantôme.
Les photos du jour qui vient de passer où j'ai eu cette expérience justement, le chat Tigret était dans les parages, toujours imperturbable malgré sa boule dure au cou, qui a encore enflé... un modèle de tranquillité résolue.
Cornus suit le cours de l'automne sans s'en faire.
je pense que cette étrangeté des personnes rencontrées aujourd'hui tient du fait qu'elles sont tenaillées entre des sentiments contradictoires, la foi les abandonne souvent sans qu'elles parviennent à s'y faire je pense. Se mentant probablement à elles-mêmes, cela explique que, ne sachant plus où elles en sont, elles deviennent incompréhensibles envers moi, qui met à rude épreuve quelque chose comme l'idée qu'elles se font du bonheur, de ce qui "a lieu d'être" et "n'a pas lieu d'être" par exemple.
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