07/09/2016
Utile et sublime
J'ai lu le topo d'Arté sur le film Le cavalier électrique alors que, dans le programme du jour je cherchais en fait le lien qui conduit au reportage sur le phosphate, qui enrichit les terres appauvries par l'agriculture industrielle dans le monde entier. Phosphates extraits de mines se trouvant en Tunisie, au Maroc, en Chine, dans des lieux bien ciblés de la planète et dont les réserves pourraient, à l'instar de celles du pétrole, être à l'origine de conflits politiques aussi désastreux, si l'on n'anticipe pas, que ceux que nous avons connus avec le pétrole. Des solutions se profilent comme manger moins de viande, car la production de tonnes de céréales nécessaires pour nourrir les animaux requiert une forte utilisation d'engrais (faits de phosphates), recycler nos urines, nos déchets alimentaires etc. Où l'on voit ici que la science ne demande qu'à se mettre au service de l'homme quand elle s'y met... en se rendant sainement utile. Vous savez tout à peu près sur ce passionnant reportage dont je cherchais le lien, qui passait à midi sur Arté ; au cours de cette simple recherche je suis tombée sur le topo du film Le cavalier électrique, en particulier sur cette phrase clé qui utilise ces mots qui furent magiques pour moi :
"Il renaît à lui-même au contact de la nature."
En substance, un homme se rebelle contre le traitement réservé à un cheval que l'on drogue, lui même cet homme est utilisé à des fins publicitaires... et le film repasse tout à l'heure, incessamment sou peu.
Comme quoi les mots sont parfois utiles... je le regarderai peut-être.
http://www.arte.tv/guide/fr/020966-000-A/le-cavalier-elec...
16 heures.
J'ai regardé le film. La satyre de la société de consommation est bien menée. Mais ça ne va pas assez loin concernant le scénario. Je me suis régalée tant que le personnage du cow-boy ne donne pas ses motivations. Quand il les donne il insiste sur le fait que le cheval est un champion, il a donc le mérite à ses yeux d'être sauvé. Où va se loger le mérite parfois ! Déduction : il n'aurait pas aidé un canasson comme Rossinante ou tout autre canasson. Or, ayant de la tendresse pour eux, le geste prend une tournure moins généreuse lorsque ce n'est que cela qui le justifie. Idem pour la journaliste, le cow-boy l'aime pour sa débrouillardise... en oubliant que nous avons tous des domaines où nous nous en sortons bien et d'autres moins bien. Cela renvoie à la problématique de champion. Enfin, tous ces lampions autour de l'homme lorsqu'il se trouve sur son cheval pour faire de la publicité à une marque de céréales, c'est inoubliable.
Je n'ai pas oublié de faire un tour, littéralement un tour, du côté du qi gong. Que du bonheur, même s'il s'est agi à la fin de faire le tourniquet (j'allais dire "canasson"), ... j'ai préféré regarder à ce moment-là, tous les autres exercices, c'était tout bon et vraiment jouissif ! À vous de voir, ou plutôt de faire si le corps et le cœur etc.
Merci à lui, et à vous d'être passés par ici ce jour.
09:42 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
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