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05/11/2014

Le passage

"Danse avec les apories 

abolition de la reconnaissance 

l'ombre et la plaie de l'ombre

désire mystique de l'écho

il y a de l'uchronie dans le présent

feu dans le ciel."

Lu sur le blog Cheval Vert, dont l'auteur du blog doit être aussi celui du poème.

 

Je comprends  qu'à son sens s'il y a uchronie possible dans le présent, comme du feu dans le ciel, certaine chose difficile peut faire partie de la geste du don.

Si vous n'avez pas très bien saisi, il se peut que moi non plus.

 

Je vais d'ailleurs parler ce jour d'un rêve que je n'ai pas complétement saisi encore une fois,  pourtant il a envie de se faire comprendre ce rêve, j'en suis sûre. Cela se passait donc durant le sommeil de cette nuit. Mon vélo noir m'apparaît encore. Il me sert à me rendre au travail en Gascogne. Un lieu de travail où il y a  beaucoup de monde bavardant à tout-va. Le soir je prends ma bicyclette pour rentrer chez moi, j'ai de nombreux kilomètres à faire, je dois me hâter et coupe à travers champs, débouchant  dans de bizarres ruelles-sentiers, longées de maisons. Un petit garçon a oublié son ballon bleu, abandonné sur un taillis. L'idée me prend de voler le ballon, d'autant plus saugrenue que voler n'est pas dans mes habitudes. Je pense au petit bonhomme, peut-être caché derrière une fenêtre, je ne veux pas être cause d'un début de désespérance en l'humanité, je laisse donc le ballon en place, continue le chemin et constate bientôt qu'il me faut dévaler des obstacles inattendus pour me frayer un passage. À cet instant, je rencontre quelqu'un qui me salue, venant dans l'autre sens ; traverser est donc possible. Je lance mon vélo à travers les haies, il descend, je dévale et vois le vélo retenu, suspendu à un câble noir, une gaine entourant des fils et que j'ai envie de sectionner pour récupérer l'engin. Des gens arrivent, me demandent si je suis gasconne. Je réponds par la négative et décline mon identité sur le strict plan régional, j'ajoute que je dois m'en retourner là-haut pour avoir le temps de  revenir demain au travail ici, mais me vient à l'esprit que j'ai oublié quelque chose sur mon lieu de travail justement. Des allers retours vont se faire plusieurs fois parce que j'ai toujours oublié  quelque chose, si bien que dormir sur place s'impose.

 

Je constate que les rêves ont l'air absurde, pour - absurde -  certains diront "bêtes",  car évidemment,  mille kilomètres,  distance du lieu de travail au lieu d'habitation, à faire matin et soir, en vélo qui plus est, est d'une absurdité colossale. Mais le rêve me parlait visiblement d'autre chose sous le côté absurde.    

 

 

08:27 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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