23/09/2014
Lu ce soir
Par contre L'avaleur de sabres de Paul Féval ne me convainc pas, j'ai aimé de nombreux passages de Maman Léo, mais là je n'accroche pas. Paul Féval m'apparaît donc inégal ; pas mal de niaiseries dans l'Avaleur de sabres, par exemple je trouve Féval un peu léger ou lourd, lourd dans sa légèreté quand il alimente le fantasme du forain voleur d'enfant; les préjugés des lecteurs de l'époque ont été caressés dans le sens du poil. Raison invoquée dans le récit : La petite Reine aurait été plus belle que l'enfant de la baraque foraine, donc plus à même d'attirer le client avec un numéro d'équilibriste exécuté auparavant par l'autre, pas assez jolie. Un vieux complexe de supériorité esthétique antipathique. Inégal vraiment, j'ai connu un Féval meilleur dans Maman Léo. Il reste dans ce roman une connaissance qui ne se dément pas du vieux Paris.
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