18/09/2014
Il y a vingt ans dans trois mois nous allions partir à Auch
Et nous sommes restés trois années dans cette ville de Auch que j'ai aimée, ville de d'Artagnan avec son escalier monumental et la statue du mousquetaire accueillant le promeneur essoufflé, tout en haut, mais le sort en avait décidé autrement et il nous a fallu partir de cette charmante ville douce à vivre. Là-bas, durant six mois j'ai travaillé au Foyer des jeunes travailleurs, en tant que femme de ménage (je ne me suis déscolarisée qu'en terminale pour cause de gros mal être, mais la déscolarisation a toujours pour conséquence les boulots d'usine ou autres petits boulots à quelque niveau que ce soit, sauf en cas de rattrapage par un réseau, que je n'avais pas ) ... où j'ai rencontré trois dames faisant ce même job, des plus intéressantes : Jeanine dite Jaja, née dans le Gers mais qui tenait à ne pas renier ses origines italiennes, ce qui ne l'empêchait pas d'aimer le Gers par dessus tout, par reconnaissance, "C'est le Gers qui m'a nourrie" disait-elle, Michelle, d'origine gasconne et gasconne de pied en cap et enfin Marlène, qui tenait elle à ce qu'on sache bien qu'elle était d'origine pied-noir, car elle n'en avait pas honte disait-elle, au contraire. Les trois grâces, et je le dis sans ironie, car vraiment toutes les trois étaient jolies : de plus, strictement selon les canons ou critères français c'est-à- dire plutôt petites (bien qu'elles se considérassent comme moyennes) , et très minces, cela va de soi. Michelle avait sa carte au syndicat, ce qui ne l'empêchait pas d'être croyante en diable, par cette expression dont certains trouveront qu'elle a dans ce contexte un goût douteux, je m'empresse de préciser que je veux signifier par là, très croyante catholique ; les catholiques croyant au diable et ayant foi en Jésus. Bonjour à toutes les trois au cas où elles connaîtraient mon blog.
Dans un des premiers livres écrits par Patrick à Auch un des héros de son roman précipite dans le vide une femme de ménage en train de laver les carreaux à un étage élevé d'un immeuble, autant dire un anti héros... mais oui, on ne parle pas assez du racisme social.
Un peu d'humour après ça, j'ai lu ce blog ce matin, et là, enfin se décoincent légèrement mes zygomatiques, il s'agit de poèmes fait avec des mots "déviant(s) toute concurrence" : http://unehistory.hautetfort.com/
09:01 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
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