Deux autres plantes "des bords de fossés" identifiées

 

 

Tout le monde devrait se sentir autorisé à se montrer curieux des fleurs et insectes qui l'entourent quand il sort de chez lui, les premiers pas pour œuvrer pour la planète. Mes révérences se succèdent en promenade, pour  voir de plus près telle ou telle plante... l'autre jour je me suis autorisée à libérer une achillée millefeuille d'un lierre qui l'enserrait sur toute la longueur de sa tige et commençait à lui agripper la "tête", munie toujours de mes gants et de ma paire de ciseaux il m'a suffi de couper ça et là dans la tige du lierre en faisant attention de ne pas atteindre celle de l'achillée... acte gratuit ? pas tout à fait, il faudrait se permettre de faire cela sur n'importe quel chemin de marche afin, de se bien communiquer cette chose essentielle, que nous ne sommes jamais hors sol sur quelque chemin que  nous soyons. De mes échantillons ramenés à la maison, en voici encore deux :

 

Herbe de Saint Jacques, malgré ce joli nom qui sonne comme un talisman, cette plante est toxique et mal vue des éleveurs parce que mauvaise pour leurs animaux.  Nom plus officiel : Seneçon jacobé Senecio jacoba.  Si belle elle est sûrement bonne pour les abeilles et autres insectes... mais pas pour les mammifères en général, un point c'est tout. J'ai pu l'identifier grâce à ce blog où, "dès que l'ai vue, j'ai su que c'était elle" : http://floreducotentin.canalblog.com/archives/fleurs_jaun...

 

Mauve sauvage, trouvée à quelques mètres de l'herbe de Saint Jacques, sur le bord d'une petite  route vers le petit village de Hinges ...  feuilletant mon Guide de poche, cet échantillon sous les yeux, je n'ai pas eu de mal à reconnaître ses pétales roses-violet très échancrés à triple veine sombre  !  Elle est toute bénéfique pour ce qui est de l'organisme humain, à ce que j'ai pu en lire.