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06/08/2014

Mer du Nord

Nous sommes retournés près de la mer du Nord hier. Un endroit où, d'après un collègue de Patrick alors qu'il travaillait à Dunkerque,  d'origine anglaise  (fils d'une maman flamande et d'un père anglais qui connut l'opération Dynamo et  rejoignit par la suite sa fiancée française), les habitants de Zuydcoote sont plus paysans dans l'âme que maritimes, ce qui expliquerait qu'ils ne font pas grand chose pour promouvoir le tourisme, lequel serait forcément axé sur la mer. Un certain livre sur Zuydcoote ne l'a pas tellement promu non plus, puisque le cadre de la plage était celui de la guerre, au moment où une foule d'anglais, et des français aussi, cherchent à embarquer pour l'Angleterre sous la mitraille. De plus, l'écrivain d'Un week-end à Zuydcoote ne semble pas convaincu par le Nord quand bien même les plages y sont grandes et son sable d'un grain très fin et d'une belle couleur dorée (lorsqu'il est sec évidemment), parce qu'il est trop tentant peut-être de ne pas aimer, voire détester, une région qui fut trop souvent accablée par le destin ? Malgré tout lorsque le soleil donne, il y a quand même pas mal de monde qui se rend sur les bords de la mer du Nord, sans que cela enlève cette impression de plage spacieuse, même s'il devient difficile alors d'y faire du voilier à roulettes. Hier j'y étais donc encore et, devant la mer qui montait j'avais envie de savourer le spectacle jusqu'à pleine marée haute quand l'ami Patrick me signale un coup de soleil  dans le dos.  "Assez lâche ce soleil" me dis-je en miss Marple accomplie qui avait emmené une veste de coton pour se protéger, et un joli chapeau de soleil qui finissait de me donner une belle touche anglaise ; mais si le chapeau est resté vissé sur ma tête, la veste est allée au final et sans tarder recouvrir le dossier du fauteuil de plage qui lui servit de cintre des heures durant.  Navrée par la nouvelle, j'ai décidé de déguerpir au plus vite, au souvenir du mal de chien que peut donner un coup pareil. Je constate, non sans un léger étonnement que, de ce fait,  j'ai préféré la première balade à Zuydcoote de la semaine dernière, où il pleuvinait très légèrement dans une bise tiède tirant vers le chaud  et doucement rafraîchissante. Comme on devient 'pas comme tout le monde', sans le faire exprès, avec le temps ! Oui, c'est ça, le temps vous refile en douce une personnalité toute personnelle.

08:25 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)