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26/06/2014

Le jeu

Le jeu, c'est du travail en comédie et celui de Timsit est bon en général et notamment dans le film que j'ai entrevu hier, où l'acteur jouait un condamné à mort jugé simple d'esprit, accusé d'avoir descendu un agent de police. Je l'avais déjà vu ce film et j'étais épuisée hier soir,  je me suis couchée assez tôt, sans le voir une deuxième fois. Je suis partie à la réplique où le comédien dit en substance à son avocate qui l'interroge sur son moral :

"oui, oui, ça va, à part les onanistes atrabilaires dans ma cellule, ça va."  

J'ai suivi ce matin la démarche du personnage en allant voir dans le super dico ce qu'il dit de ces mots.  La pêche à été bonne, extrait :

 

« L'abbé Roubaud explique que les mots « mélancolie » et « atrabile » ont une connotation différente :

 

« Le mélancolique et l'atrabilaire sont tourmentés d'une bile noire, recuite, résineuse, visqueuse et tenace, qui est adhérente aux visceres, trouble les digestions, envoye des vapeurs épaisses au cerveau, arrête et vicie les humeurs, et cause enfin le plus grand désordre dans toute l'économie animale. Les villes fourmillent de ces malades-là. »

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Atrabilaire

 

Onanisme : Le terme apparaît en anglais dans un pamphlet, publié anonymement vers 1712, Onania; or, The Heinous Sin of Self-Pollution, and all its Frightful Consequences in Both Sexes. Ce texte est aujourd’hui attribué à John Marten (~1692–1737), un chirurgien britannique.

 

En français, il est utilisé pour la première fois en 1760 dans l’ouvrage du pasteur Dutoit-Membrini, L’Onanisme ou Discours philosophique et moral sur la luxure artificielle et sur tous les crimes relatifs. Puis le terme est repris en 1770 dans la 3e édition de l’ouvrage de Samuel-Auguste Tissot (1728-1797), L’Onanisme, essai sur les maladies produites par la masturbation. On sait aujourd’hui que la masturbation n’entraîne aucune maladie.

 

C’est donc à l’origine un terme religieux et moral, puis médical, permettant de désigner la pathologie associée à la masturbation. Il apparaît précisément au moment où cette pratique commence à être considérée comme un fléau social et nuisible à la santé.

 

La publication à la même période et chez le même éditeur, Grasset à Lausanne, de deux ouvrages religieux et médicaux montre la collusion qui existait à l’époque entre les deux domaines : le médical décrit les déviances et le religieux les condamne au nom de la morale. C’est le début de deux siècles de persécutions sadiques (voir Condamnation et répression de la masturbation), qui ne prendront fin qu’au XXe siècle.

Wikipédia

Ce n'est certes pas gai tout cela. Un poème en consolation, lu dans le Daily Ray ce matin :

Listen to the wind, it talks.
Listen to the silence, it speaks.
Listen to your heart, it knows.

~ Native American Proverb

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

08:36 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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