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04/06/2014

La réflexion de la nuit

Une pratique religieuse : se confesser, est en passe de s'éteindre (du moins c'est l'impression que j'ai) mais elle est remplacée selon moi par le divan ou le fauteuil du psychanalyste ou psychologue.  Les humains on besoin de se confier,  le mot "confesse", doit avoir pour racine  "confier". Les nouveaux fidèles, d'un type laïque, confient leurs péchés ou erreurs aux confesseurs ou psychanalyste, qui les recueillent ; le confessé s'en va, allégé, tandis que le confesseur, plus chargé des erreurs d'autrui,  demande grâce à son tour auprès d'une instance supérieure, et cela monte comme cela jusqu'au ciel de l'échelle sociale, guérison de maillons en maillons et pardon. Ceux qui pensent que la religion catholique est le culte de la faute, mea culpa, se trompent à mon avis, car en dernier lieu, les instances supérieures effacent toujours l'ardoise. En réalité, c'est le pardon qu'il faut s'accorder à soi-même qui est le plus difficile à obtenir. En psychanalyse on met l'accent sur le fait de comprendre la ritournelle de l'erreur répétée, afin de ne plus la commettre, (ce qui s'appelle, le travail du patient), mais il y a un sentiment de culpabilité qui motive la visite chez le confesseur catholique comme chez le psychanalyste j'imagine, quand ce n'est pas, au contraire, une souffrance, à l'état brut, de la part de victimes qui doivent alors apprendre à ne plus aller inconsciemment vers leurs bourreaux. Alors que le mieux serait encore d'apprendre à les vaincre pacifiquement, vaincre pacifiquement étant un art difficile.

 

Pour en revenir au sentiment de culpabilité,  Crime et châtiment, de Dosto, et non pas Dolto, traite de cela. Où l'on se rend compte que, pour souffrir, il faut une conscience, de la lumière qui couve.

 

Des innocents souffrent eux aussi, en attendant la prise de conscience d'inconscients qui les malmènent. Inconscients dont il semble qu'ils ne souffriront jamais...  le sadique jouit seulement de son impression de détenir le pouvoir je pense. D'autres disent que les sadiques souffrent,  à mon sens, "ils ont eu souffert" comme dirait Julou l'Ardéchois qui est très fort en concordance des temps, "ils ont eu souffert", mais cela ayant été trop fort pour eux, ils ont plié et tout a tourné à l'inconscience et s'en est suivi le sadisme. Un avis, le mien, qui se tient. 

03:36 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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