Marilyn

Se sentir une victime personne n'aime ça et pour cause. D'ailleurs on ne veut surtout pas être victimisé, par fierté. S'il y a un mot que l'on n'aime pas c'est bien celui-là. Pourtant, quand j'ai eu le Daily Ray et lu le mot de Marilyn Monroe "So, keep your head high, keep your chin up, and most importantly keep smiling, because life's a beautiful thing and there's so much to smile about"...

"There is so much to smile about", il faut le dire vite ! Marilyn a dit ça dans un moment d'euphorie je crois parce que chacun sait qu'elle a beaucoup souffert.

Quand j'étais petite je l'avais vue à la télé, elle dansait dans une robe tellement moulante en minaudant de façon si outrée que cela m'avait paru surréaliste. Une caricature de quelque chose pour l'enfant que j'étais. La dame caricaturait la chose sexuelle, dans une espèce de moquerie. Elle était bizarre cette personne à mes yeux d'enfant, un peu comme un clown blanc, mais qui ne voulait pas forcément faire rire. Se rappeler de son regard d'enfant, est une force soit dit en passant. 

Marilyn a été victime dans le sens où sa mère ne pouvait pas lui donner d'affection, et son père  ne s'est jamais manifesté : un drame pour elle. Enfant perdue souvent, et éperdue... clown blanc à la demande. Mais elle a eu la chance de rencontrer Miller (qui l'a un peu secouée vers la fin, c'est vrai, mais sans gravité je pense), rencontrer Miller (allez venez Miller, il fait si froid dehors...) Un écrivain dont  j'aime la manière d'écrire, qui fait beaucoup cogiter. Elle a eu beaucoup de chance aussi Marilyn, outre un physique facile, de belles rencontres sa vie durant... si l'on excepte les Kennedy qui ne lui ont pas été très favorables, ainsi que les gens du star system.