Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/04/2014

Le faux prétexte + insertion d'un extrait de poème

 Ce soir j'ai regardé un feuilleton de Plus belle la vie où la vie des lycéens nous y est montrée, très plan-plan ... pas vraiment de combats spirituels de grande portée chez ces élèves. Ils s'ennuient beaucoup, faute d'ambition de ce côté-là peut-être ; une lycéenne en surpoids  a écopé du surcroît d'ennui des élèves de sa classe  lors de feuilletons précédents, que j'ai regardés  avec attention, m'intéressant aux lynchages. Elle s'en prenait plein la tête cette  élève, de la part des  camarades  se trouvant plus beaux. Je ne l'ai pas revue dans ce feuilleton-ci,  que s'est-il passé pour elle ?  Par contre, deux nouveaux lycéens venus d'Algérie ont intégré cette classe : un frère et une sœur. Cela se passe bien pour eux, ils se complimentent sur leur physique par des regards complaisants, des paroles d'admiration, que l'un d'eux s'adresse  à lui-même en fin de course.  Qui parlait dans un billet que je viens de lire que, heureusement, des jeunes, exigeant des combats spirituels de grande portée, arrivaient battre les vieux en brèche ?

 

 Que veut dire exactement,  "combats spirituels de haute portée" par ailleurs ?

 

Pour en revenir aux feuilletons de Plus Belle la vie vus précédemment, l'ennui a mal tourné, le plan-plan s'est terminé par une guerre des apparences, une violence  faite de torture psychologique des plus destructrices perpétrée, faux prétexte à l'appui, contre une personne déjà en souffrance au préalable pour différentes raisons. Sinon la lâcheté n'eût pas été complète de la part des bourreaux.

 

Le combat spirituel à mener, dans ce feuilleton, et concernant ces lycéens,  serait qu'ils parvinssent à s'aimer eux-mêmes afin de ne pas avoir à détester quelqu'un d'autre sous n'importe quel prétexte. S'aimer soi-même, c'est-à-dire, avoir de l'estime pour soi. Concernant la beauté physique ou de paysages, voici un extrait de poème de Jean de la croix, dont je pense que la foi est réelle, comme celle de Benoît Labre :

 

 

Non, jamais, pour toute beauté,

 

Jamais je ne me perdrai,

 

Mais pour un je ne sais quoi

 

Que l'on vient d'aventure à trouver.

 

 

 

La saveur d'un bien qui doit finir,

 

A quoi donc peut-elle atteindre?

 

A lasser tout au plus le désir

 

Et à gâter le palais.

 

Et ainsi, pour toute la douceur

 

Jamais je ne me perdrai,

 

Mais pour un je ne sais quoi

 

 Que l'on vient d'aventure à trouver.

 

 

 

Jamais pour un coeur de bonne race,

 

Il n'est souci d'arrêter

 

Quand il peut encore passer outre,

 

Si ce n'est au plus ardu;

 

Rien ne lui peut apaiser sa faim,

 

Et sa foi monte si haut

 

Qu'il goûte un je ne sais quoi

 

 Que l'on vient d'aventure à trouver.

 

Je crois en cette sincérité de l'homme qui a écrit cela, et c'est cela qui me touche. On ne peut pas être touché sans la confiance en l'autre. Et lui me l'a inspirée, c'est déjà formidable.

 

Cela dit, demain soir et les suivants je dois relire (sur liseuse) l'avant dernier roman de Patrick pour y déceler les fautes d'orthographe éventuelles ou autres perles et coquilles, voire de possibles divagations de mauvais aloi. C'est mon nouveau job : censeur (je plaisante), à moi qui ne lisais pas ses romans avant. Adieu donc Plus belle la vie! Pour autant je continuerai de lire, avant de m'atteler à ma tâche, certains blogs, pour savoir notamment  de quoi il retourne concernant les "combats spirituels de haute portée" dont parle  Solko par exemple.  

09:20 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.