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28/02/2014

Les mystères

Où en suis-je de ma lecture  des Mystères de Winterthurn ?  (mon livre des Mystères de Paris reste à lire, la chose livre ne peut qu'attendre pacifiquement sur une étagère... et même "au coin d'un bois", pas de souci.) Joyce Carol Oates met en réserve une situation : Abigaïl et son bébé, agressés dans une chambre la nuit par de mystérieuses entités que l'on pourrait croire sorties de la peinture murale ; le chapitre suivant, plus de nouvelle d'eux, le lecteur doit apprendre à contrôler ses possibles tendances, soit sadique, soit masochiste, et je ne sais quoi d'autres, un peu des deux peut-être, si c'est son voyeurisme, il est judicieusement mis à mal par Oates qui fait, bien à propos, une remontée de six semaines dans le temps : le jour de l'enterrement du juge Kilgarvan. Le chapitre s'intitule La mélopée.

Oates maîtrise à tout moment de son récit des marches arrière dans le temps, souvent assez courtes, pour revenir à la situation dont il était question à l'instant T. Pour cela il faut maîtriser aussi la concordance des temps grammaticale, qui en anglais est aussi sophistiquée de prime abord qu'en français, la traductrice se nomme Anne Rabinovitch soit dit en passant. Nous sommes toujours dans le mystère que personnellement j'ai appris à accepter dans la vie faute de pouvoir comprendre clairement certaines situations, dans le roman au contraire, le mystère passe bien, apporte un certain piment, presque un baume à l'âme adolescente de tout poète qui se respecte  : quelle est donc cette étrange mélopée, venant on ne sait d'où, qui s'élève durant la cérémonie de l'enterrement du juge Kilgarvan ? laquelle tient de l'humain et du cri prolongé et plaintif d'un oiseau.  

Je ne vous en dirai pas plus sur ce roman à mon avis, à vous de le lire maintenant, si le cœur vous en dit.     

06:12 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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