Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/11/2013

Lecture du jour

"...Guerre et Guerre pouvant dès lors à bon droit être considéré comme la tentative chimérique et pas moins éblouissante, de par sa grandeur, d'ériger une borne, une digue, une muraille, une sorte de limes face au «morcellement», «la sécurité face à la vulnérabilité, la protection face à l'agression, le raffinement face à la brutalité, la liberté sans entraves face à l'asservissement» (p. 202), murs, murailles, édifices, fortifications, villes, grands ouvrages de l'esprit avant que des mains des hommes chargés d'offrir «la sécurité, la sérénité, et la paix, tout ce qui représentait la victoire véritable, une victoire sur tout ce qui existait au-delà du Vallum, une victoire sur les forces obscures de la barbarie, sur la jouissance brutale, sur la passion assassine, sur la cupidité, une victoire, triumph, sur tout ce que Kaser et ses compagnons avaient pu lire, un jour, dans le regard sauvage d'un rebelle picte caché dans un fourré derrière les bastions du fort de Vercovicium, une victoire sur l'état de danger permanent, une victoire sur l'éternelle bestialité» (pp. 206-7)."

 

Intégral :

http://www.juanasensio.com/archive/2013/11/14/guerre-et-guerre-haború-es-haború-laszlo-krasznahorkai.html

13:39 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.