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09/11/2013

l'espionne des matinales

À l’écoute de la radio dès potron-minet, j’ai pu entendre les propos étonnants d’un écrivain sur la Corée du Nord, le tout à France-Inter. L’écrivain : « Le racisme est un mot qui n’a plus aucun sens pour nous ici, le mot ne veut plus rien dire, eh bien pour les Coréens du Nord, le mot race signifie encore quelque chose…mais ce n’est pas un racisme vertical comme celui des nazis, ils n’ont pas connu de période nazie, non, leur racisme à eux est latéral, c’est-à-dire qu’ils se fichent d’être inférieurs ou supérieurs, ils veulent même bien être inférieurs du moment qu’ils ne se mélangent pas à nous… un peu comme Sacha Guitry quand il disait : « je veux bien que les femmes soient supérieures à nous pourvu qu’elles ne soient pas nos égales. » quelle phrase hein quand on y pense ! Un autre exemple : je demandais à un chirurgien coréen pourquoi alors leurs femmes se faisaient débrider les yeux et il m’a répondu : « nous n’aimons tellement pas les étrangers de l’extérieur que nous sécrétons nos étrangers à nous » … un peu comme s’ils jouaient. Par exemple certains d’entre eux jouent aux touristes japonais, allemands… »

Plutôt que d’en avoir vraiment chez eux, surtout pas trop de vrais Japonais ni de vrais Allemands ?

Étonnant n’est-ce pas ? en France se trouve une éminente Coréenne du nom de Fleur Pellerin, laquelle a une responsabilité politique (secrétaire d'Etat je crois ), l’écrivain a témoigné qu’elle avait été accueillie en Corée comme une reine, plus délirant dit-il que l’accueil des fans de David Bowie ou autre star locale  occidentale…! Autre chose encore : certains Coréens du Nord qui avaient fui leur pays ont eu ensuite le mal de celui-ci, car sous-jacent aux défilés militaires (ils sont très accros à la discipline, même d’ailleurs en Corée du Sud) il y a une vie chaleureuse et solidaire des gens du peuple en Corée du Nord affirment ces exilés. Lesquels ressentent négativement le règne des Smartphones qui leur fait froid en somme, ils trouvent les occidentalisés terriblement seuls et isolés si équipés soient-ils technologiquement, et ont honte d’avoir quitté la Corée du Nord.

J’ai appris autre chose : ils ont tendance à raser les arbres des villes, notamment ceux de leur capitale et cela a donné un paysage surréaliste qui a plu à l’écrivain qui n'est pas agoraphobe, mais plutôt claustro comme les Coréens du Nord semblent l'être. Personne n'est parfait si je peux me permettre cette plaisanterie.

L’animatrice prononçait le nom de ce témoin trop hâtivement pour que je pusse le distinguer, il faudra éventuellement consulter la grille des programmes France-Inter.

07:23 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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